mercredi 30 janvier 2013

Manifestation à Ste Colombe en Bruilhois / Samedi 2 février

La Coordination Vigilance LGV appelle à participer à la manifestation contre le projet de LGV et de Zone industrielle à Ste Colombe en Bruilhois, près d'Agen

Covoiturage depuis Langon: RV à 9h45 au parking de l'autoroute - contact: 05 56 62 99 57

Samedi 2 Février à partir de 11 h

STE COLOMBE En BRUILHOIS

NOTRE DAME DES LUTTES


MANIFESTATION


Pour la défense de terres agricoles et

la réhabilitation des lignes existantes


Animations - Prises de Parole

Buvette – Grillades Solidaires (sur place)


N  ZONE  § LGV N

O  AEROPORT O

N GRANDS PROJETS INUTILES N





Ste Colombe_Notre Dame des Luttes.pdf Download this file

Affiche Ste Colombe_2 fév.pdf Download this file

mardi 29 janvier 2013

Campagne de solidarité avec les Anarchistes contre le mur

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Campagne de solidarité avec les Anarchistes contre le mur
 
Les Anarchistes contre le mur (AATW - http://awalls.org/) est un groupe d'activistes israéliens impliqués dans la longue lutte en cours pour les droits des Palestiniens. Ils militent plus spécifiquement avec le but de rejoindre les communautés palestiniennes dans leur lutte pour démanteler le mur de séparation israélien. Leur travail, en collaboration avec des partenaires, a été reconnu en 2008 lorsqu’ils ont remporté la médaille Carl von Ossietzky (attribuée aux citoyens ou aux initiatives faisant avancer les droits fondamentaux).
 
Ils maintiennent un niveau intense de protestation depuis maintenant 10 ans et les communautés qu’ils soutiennent ont continué à résister malgré la souffrance engendrée par la perte de 20 camarades et d’innombrables blessés. Ce courage est une source d'inspiration et les Anarchistes contre le mur refusent de suspendre leur soutien. Ces deux dernières années, AATW a été soumis à une vague croissante d'agressions contre des militants anti-occupation en Israël et en Cisjordanie, combinée à une campagne de persécution et de délégitimation.
 
Ils ont la chance d'avoir une équipe dédiée d’avocats qui travaillent sans relâche pour représenter les militants arrêtés lors de manifestations et d'actions. Entre 2009 et 2012, cela représente plus de 150 Israéliens et plus de 250 Palestiniens défendus, dont 50 mineurs. Il est crucial que l'équipe juridique continue à travailler pour le mouvement, mais le coût des procès exige une lutte de tous les instants pour financer leurs défenses.
 
Merci de les aider à assurer aux Palestiniens et aux Israéliens qui luttent pour la justice qu’ils seront défendus face au système judiciaire civil et militaire.
 
Ecrire à l'IFA (International des Fédérations Anarchistes) en envoyant vos chèques (à l’ordre de SEL, « soutien AATW » au verso) à :
Société d'Entraide libertaire (SEL) c / o CESL
BP 121
25014 Besançon cedex
IBAN: FR7610278085900002057210175 (virement)

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vendredi 25 janvier 2013

Une guerre mensongère de plus, terrorisme d ’état et pillage des ressources au Mali

Une guerre mensongère de plus, terrorisme d’état et pillage des ressources au Mali
 
Nous sommes mis en demeure de choisir notre camp. D'un côté des religieux armés qui rêvent d'établir le royaume de dieu sur terre, de l'autre des forces armées techno-capitalistes qui déclarent venir rétablir les droits de l'homme et au milieu une population désarmée.  C'est d'elle que nous nous sentons solidaires. Il n’existe pas de guerre juste ni de guerre propre. L’union sacrée autour du président va-t-en-guerre François Hollande, l’empressement de l’opération offensive et les discours médiatiques contrôlés, le renforcement du plan Vigipirate, le climat national anti-terroriste, visent à nous bourrer le crâne sur le caractère inévitable de cette guerre et à la légitimer. En réalité les intérêts économiques aux relents colonialistes priment de loin sur les vies des populations locales. Les jihadistes ont été très utiles au pouvoir français pour intervenir le 11 janvier 2013.
 
La classe dirigeante malienne corrompue jusqu’à l’os, la France, l’Union Européenne, les instances financières internationales (FMI, Banque Mondiale, OMC) ne se sont pas souciées du profond délaissement économique, social et culturel de la population laissant place maintenant à l’urgence militariste. Pendant de longs mois ce fut la porte ouverte aux recrutements en nombre par les jihadistes au Nord-Mali par nécessité économique (jeunes chômeurs, voire des enfants). Il n’est pas exclu que l’intervention de la France, ancien pays colonisateur, renforce les groupes jihadistes par le biais d’une mobilisation et de recrutements qui prendraient une dimension emblématique de lutte contre l’Occident. A trop jouer la « croisade contre le terrorisme international » le boomerang islamiste intégriste n’est jamais loin. L’expérience de l’enlisement de la guerre en Afghanistan n’a pas servi de leçon bien que la France y ait participé.
 
La coopération militaire avec la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Fasso, le Niger, le Tchad et les deux bases militaires de Abidjan et de N’Djamena prouvent s’il en est besoin que la France n’a jamais voulu quitter cette région. Les troupes stationnées en Afrique n’y sont pas pour maintenir la paix mais bien pour intervenir rapidement et garantir les intérêts de grandes entreprises françaises de premier plan (Areva et son uranium, Total et son pétrole, Bouygues / Bolloré et ses travaux publics / sa mainmise sur les ports / ses bois précieux, Orange et ses infrastructures de télécommunication). Le gouvernement français, appuyé par l’Union Européenne, semble décidément ne pas vouloir se défaire de ses réflexes colonialistes, ni des avantages que cette politique procure aux industriels français. Se draper de valeurs démocrates pacificatrices et de défense des droits des peuples d’Afrique…et on atteint le comble du cynisme néocolonialiste. Le secteur industriel de l’armement rapporte bien plus que n’importe quel autre (plus que le pétrole ou même le nucléaire). Le marché du nucléaire est autant un marché civile que militaire. Les groupes marchands d’armes comme Lagardère ou Dassault sont propriétaires d’une grande partie de la presse d’opinion française…on comprend mieux pourquoi le discours antimilitariste n’a que peu droit au chapitre dans nos médias.
 
Après plus d’une semaine d’intervention, près de 200 000 réfugiés fuient les zones de guerre en direction des pays voisins tandis que le Programme alimentaire mondial estime que, dans le contexte actuel de sécheresse et de famine, 5 à 7 millions d’habitants du Sahel auraient besoin d’une assistance immédiate. 230 000 personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays. Face aux attaques des armées maliennes et françaises au sol, les forces jihadistes adaptent leur stratégie et se cachent dans les villages. Au milieu, les populations vulnérables seront tôt ou tard les véritables victimes de ces conflits et en particulier les femmes et les enfants. Les risques de conflits larvés entre les communautés sont grands…la division, la stigmatisation sont à l’œuvre. Comment seront traités la majorité de touaregs n’ayant pas pris les armes ? et les peuls qui n’ont pas intégré le MUJAO ?
 
La guerre va coûter cher et durer longtemps. L’intervention militaire française est estimée à environ 400 000 euros par jour. La MISMA (Mission internationale de soutien au Mali) qui va arriver coûtera 240 millions de dollars / an. Alors que la misère règne, les cordons de la bourse se relâchent quand il s’agit d’aller tuer avec des armes. De telles sommes trouveraient une légitimité dans l’amélioration des structures sanitaires et sociales dans la région du nord Mali. Cela serait la preuve d’une volonté de reconstruire à partir de l’existant. Seuls les malien-ne-s peuvent le faire sur la durée. Ce conflit armé d’envergure ne fera que repousser l'espoir d'un retour à un équilibre et d'une amélioration de la situation.
 
Pour continuer à exister en Afrique, le terrorisme d’Etat français fait la guerre au Mali et peu importe le nombre de victimes directes ou indirectes (37 otages tués, 29 assaillants abattus à In Amenas en Algérie). Les populations manquent cruellement de politiques sociales, éducatives et culturelles responsables mais au lieu de ça les classes dirigeantes là-bas et ici se lancent dans un conflit à l’issue plus qu’incertaine. Les pays européens emboîtent le pas et suivent la cadence. Ni les maliens ni les habitants des autres pays africains ne pourront s’émanciper par eux-mêmes tant que le statu quo sous tutelle colonialiste sera la règle. Qui va reconstruire le pays une fois le conflit terminé ? Gageons que les entreprises françaises se tailleront la part du lion…Nous refusons que cette guerre soit menée en notre nom.
 
Solidarité avec les populations victimes de cette guerre !
Paix immédiate au Mali et dégage la Françafrique !
 
Fédération Anarchiste
Mercredi 23 janvier 2013

jeudi 24 janvier 2013

CONCERT DE SOUTIEN A L'ORCHESTRE POETIQUE D'AVANT-GUERRE

Aff-int

une date à ne pas manquer...

de la zic toute en impro...
un groupe toujours impliqué dans la réalité combative et affective d'une civilisation qui pointe son nez derrière les ruines des systèmes sans avenir !

cours-z'y vite !!!

CONCERT DE SOUTIEN A L'ORCHESTRE POETIQUE D'AVANT-GUERRE

O.P.A - 15 ans de Poésie, d'Amour et de Rage !

Vendredi 1er février 2013 - 21h
L'Antidote 13 bis rue Elie Gintrac - Bordeaux

Entrez Libres !

Avec O.P.A + guest

Lire la suite :
http://gironde.demosphere.eu/node/2294


mardi 22 janvier 2013

[LiberonsGeorges33] samedi 26 janvier 14h St projet

Le gouvernement français a dépassé toutes les lignes rouges 
en retardant la libération de Georges ABDALLAH au 28 janvier 2013. 

La justice, avec 28 ans de retard, a remis la libération à ce résistant libanais. 
Oui, cette décision de libération prise aurait été définitive
 dans un cas ordinaire où la justice française pourrait être indépendante.

Mais dans le cas exceptionnel de Georges ABDALLAH, 
la décision du tribunal n'a pas été appliquée à cause des conditions politiques.
 C'est un prisonnier politique, prisonnier d'opinion mais surtout un otage du pouvoir politique.

Le comité "libérons Georges 33" appelle à manifester la colère contre ce retard!
 28 ans ça suffit !

Place St projet  
(accès tram A et B / arrêt hôtel de ville)
 14h 
samedi 26 janvier 2013

dimanche 20 janvier 2013

[LiberonsGeorges33] Bdx PS - amplifio ns les actions pour la libération de Geor ges !

Le 28 janvier c'est bientôt !  
Valls cherche les problèmes dans l'affaire ABDALLAH et les trouvera au Liban comme ailleurs 

Des accrochages devant le ministère de l'intérieur à Paris 
et devant les points des FINULS françaises au sud Liban.. 
...

Le "comité libérons Georges 33" a protesté devant le siège du PS encore une fois ce jeudi 17-01-2013 
et appelle à une réunion de travail demain lundi 21-01-2013 à 19h dans le local solidaires (8, rue de la course) ...

photo-1--1-.JPG 

Une banderole a été brandie sur la porte du PS : " Georges ABDALLAH otage du PS" 

à Beyrouth:

Les manifestants viennent de lancer 150 kg de tomates et des oeufs à l'intérieur de l'ambassade française à Beyrouth en protestation pour la libération de Georges ABDALLAH (20-01-2013) photos bientôt .. 

Après avoir fermé tous les centres culturels français au Liban (Baalbeck, Nabatiyeh, Tyr, Saida, Tripoli) et l'ambassade française à Beyrouth pendant une journée entière...Hier des manifestations ont eu lieu devant les centres des FINULS (casques blues françaises qui protègent l'ennemi israélien depuis l'ATTAQUE 2006) .. 
Des accrochages ont eu lieu dans tous les rassemblements ... 

Photo: ??? ?????? ????? ???? ??????? ???????? ?? ????????? ???????? ???????? ?? ???? ??????? ????????

à Paris 

la police demande à une centaine qui ont protesté devant le ministère de l'intérieur de se séparer .. les militant(e)s alors se sont organisés à revenir très rapidement en deux groupes ce qui a causé l'arrestation d'une quarantaine parmi eux Alain Pojolat qui est resté en garde à vue jusqu'à ce matin

Photo

Halba 

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Kobayat 

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Tyr

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sans oublier la Palestine
ramallah 15-01-2013

et la Jordanie 
fplp jordanie

 

 


MONDE LIBERTAIRE GRATUIT N°25

Voici , en PDF, le prochain "gratuit" à "prix libre" de la fédération.
A feuilleter et à mettre sur vos blog de groupes...
Fraternellement.

Jean Claude - Groupe Henry POULAILLE - Mandaté à la parution du gratuit.

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[ZAD-NDDL] : Samedi 26 janvier : journée internationale de dénonciation des violences d'Etat

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Les Zadistes et l'ACIPA appellent pour le samedi 26 janvier à une journée internationale contre les violences d’État :
http://zad.nadir.org/spip.php?article990

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Un texte analysant les raisons de l'acharnement de l'Etat-socialiste :


Les raisons de l'acharnement

Ce qui se vit à Notre-Dame-des-Landes est historique. Le combat cristallise des visions du monde incompatibles à une échelle que nous n’avions pas connue depuis longtemps. Cette lutte permet d’éclairer des aspects du politique qui n’apparaissent pas aussi distinctement en temps normal, à savoir la bataille de l’opinion et la confiscation du pouvoir.

A) La bataille de l’opinion

Si les élus socialistes et les promoteurs de l’aéroport s’acharnent à réduire les opposants aux « jeunes cagoulés violents », ce n’est pas tant parce qu’il y a des gens qui pensent que c’est là un moyen efficace de lutter contre ce projet, que parce qu’en admettant que l’opposition soit multiple, massive et transversale, ils perdraient la seule chose qui fonde leur discours : la « légitimité démocratique ». Les élus ne peuvent s’opposer aux personnes qui les ont fait roi, alors ils tapent sur les plus radicaux tout en sachant que la menace réelle est faible au regard de la puissance étatique ; comme si frondes, cocktails ou pétards pouvaient menacer la sûreté de l’État.

En politique, il n’y a pas de vrai ou de faux, mais seulement des rapports de force. Dans la plupart des cas, les projets aussi aberrants que NDDL passent comme une lettre à la poste, les opposants étant méprisés et balayés avec les éternels mots de passe : « loi », « démocratie », « emploi », « développement », « terroristes », « violence », « modernité », puisque la seule chose qui importe réellement au pouvoir, c’est gagner la bataille de l’opinion pour avoir les mains libres.

Il se trouve qu’à Notre-Dame-des-Landes ces poncifs ne suffisent plus. Le pouvoir a donc dilapidé l’argent public pour intensifier la stigmatisation des opposants avec la mobilisation des gendarmes & des policiers. Ces derniers ont été mobilisés massivement non pas pour répondre à une menace réelle mais pour faire croire qu’il y en avait une. Sans quoi, comment expliquer qu’il y ait aussi peu de personnes arrêtées ? La stigmatisation des opposants et la mobilisation des forces armées n’ayant pas suffi, le pouvoir a lancé un appel d’offres pour s’attaquer au cœur du problème : faire du lobbying sur internet et reconquérir l’opinion publique (tentative elle-même avortée).

La riposte des promoteurs du projet face à l’opposition s’est faite de manière graduée : stigmatiser par le verbe en usant et en abusant de la « légitimité démocratique », par le symbole en mobilisant l’armée puis par la propagande directe avec les agences de communication. Toutes ces méthodes ont échoué et conduisent à la même conclusion : le pouvoir ne représente que lui-même.

B) La confiscation du pouvoir par le pouvoir

Cette dernière assertion se vérifie à travers l’angle de la démocratie participative, la lutte de NDDL étant une véritable université populaire. Les citoyens épluchent les dossiers, questionnent, se réunissent, discutent, s’organisent, écrivent, partagent, pensent, rient, s’affichent, déchirent, grimpent, construisent, s’opposent, jouent, dansent, s’expriment... autour d’un dossier symbolique pour notre époque.

Tout cela, le pouvoir ne peut le supporter pour au moins deux raisons :

1° Les grands élus méprisent le peuple. Pour arriver aux postes à responsabilité, ils ont dû renoncer au combat des valeurs et faire le jeu des puissants, jouer des coudes pour décrocher le pompon. Car il en a fallu de la patience, de la compromission, des coups bas, des mensonges et des combats pour arriver en haut. Pourquoi dès lors se laisser emmerder par ceux qui n’ont pas abdiqué et dont seul le nombre fait la force ?

2° Plus les citoyens se penchent sur le dossier, plus celui-ci nous donne une triste image de ce qu’est réellement notre système politique : un préfet aux ordres, des flics provocateurs infiltrés, des lois piétinées, une parole politique abjecte et ridicule, des groupes privés qui se nourrissent sur la bête, le bruit des bottes républicaines, la stigmatisation des opposants et ses relents xénophobes (seule la marchandise doit circuler), le gaspillage de l’argent public, le bidouillage des données, la caricature de consultation, etc.

Voilà en substance deux raisons de l’acharnement socialiste, le mépris du peuple et la dissimulation du contenu réel des dossiers. La lutte de NDDL est une percée dans le réel qui renverse l’ordre des choses puisque l’espace public redevient politique et qu’il empêche les grands élus de fonder leur pouvoir sur l’ignorance. Et c’est précisément parce que les citoyens se sont emparés du dossier que nous allons gagner.


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[ZAD-NDDL] : Samedi 26 janvier : journée internationale de dénonciation des violences d'État

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Les Zadistes et l'ACIPA appellent pour le samedi 26 janvier à une journée internationale contre les violences d’État :
http://zad.nadir.org/spip.php?article990

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Un texte analysant les raisons de l'acharnement de l'Etat-socialiste :


Les raisons de l'acharnement

Ce qui se vit à Notre-Dame-des-Landes est historique. Le combat cristallise des visions du monde incompatibles à une échelle que nous n’avions pas connue depuis longtemps. Cette lutte permet d’éclairer des aspects du politique qui n’apparaissent pas aussi distinctement en temps normal, à savoir la bataille de l’opinion et la confiscation du pouvoir.

A) La bataille de l’opinion

Si les élus socialistes et les promoteurs de l’aéroport s’acharnent à réduire les opposants aux « jeunes cagoulés violents », ce n’est pas tant parce qu’il y a des gens qui pensent que c’est là un moyen efficace de lutter contre ce projet, que parce qu’en admettant que l’opposition soit multiple, massive et transversale, ils perdraient la seule chose qui fonde leur discours : la « légitimité démocratique ». Les élus ne peuvent s’opposer aux personnes qui les ont fait roi, alors ils tapent sur les plus radicaux tout en sachant que la menace réelle est faible au regard de la puissance étatique ; comme si frondes, cocktails ou pétards pouvaient menacer la sûreté de l’État.

En politique, il n’y a pas de vrai ou de faux, mais seulement des rapports de force. Dans la plupart des cas, les projets aussi aberrants que NDDL passent comme une lettre à la poste, les opposants étant méprisés et balayés avec les éternels mots de passe : « loi », « démocratie », « emploi », « développement », « terroristes », « violence », « modernité », puisque la seule chose qui importe réellement au pouvoir, c’est gagner la bataille de l’opinion pour avoir les mains libres.

Il se trouve qu’à Notre-Dame-des-Landes ces poncifs ne suffisent plus. Le pouvoir a donc dilapidé l’argent public pour intensifier la stigmatisation des opposants avec la mobilisation des gendarmes & des policiers. Ces derniers ont été mobilisés massivement non pas pour répondre à une menace réelle mais pour faire croire qu’il y en avait une. Sans quoi, comment expliquer qu’il y ait aussi peu de personnes arrêtées ? La stigmatisation des opposants et la mobilisation des forces armées n’ayant pas suffi, le pouvoir a lancé un appel d’offres pour s’attaquer au cœur du problème : faire du lobbying sur internet et reconquérir l’opinion publique (tentative elle-même avortée).

La riposte des promoteurs du projet face à l’opposition s’est faite de manière graduée : stigmatiser par le verbe en usant et en abusant de la « légitimité démocratique », par le symbole en mobilisant l’armée puis par la propagande directe avec les agences de communication. Toutes ces méthodes ont échoué et conduisent à la même conclusion : le pouvoir ne représente que lui-même.

B) La confiscation du pouvoir par le pouvoir

Cette dernière assertion se vérifie à travers l’angle de la démocratie participative, la lutte de NDDL étant une véritable université populaire. Les citoyens épluchent les dossiers, questionnent, se réunissent, discutent, s’organisent, écrivent, partagent, pensent, rient, s’affichent, déchirent, grimpent, construisent, s’opposent, jouent, dansent, s’expriment... autour d’un dossier symbolique pour notre époque.

Tout cela, le pouvoir ne peut le supporter pour au moins deux raisons :

1° Les grands élus méprisent le peuple. Pour arriver aux postes à responsabilité, ils ont dû renoncer au combat des valeurs et faire le jeu des puissants, jouer des coudes pour décrocher le pompon. Car il en a fallu de la patience, de la compromission, des coups bas, des mensonges et des combats pour arriver en haut. Pourquoi dès lors se laisser emmerder par ceux qui n’ont pas abdiqué et dont seul le nombre fait la force ?

2° Plus les citoyens se penchent sur le dossier, plus celui-ci nous donne une triste image de ce qu’est réellement notre système politique : un préfet aux ordres, des flics provocateurs infiltrés, des lois piétinées, une parole politique abjecte et ridicule, des groupes privés qui se nourrissent sur la bête, le bruit des bottes républicaines, la stigmatisation des opposants et ses relents xénophobes (seule la marchandise doit circuler), le gaspillage de l’argent public, le bidouillage des données, la caricature de consultation, etc.

Voilà en substance deux raisons de l’acharnement socialiste, le mépris du peuple et la dissimulation du contenu réel des dossiers. La lutte de NDDL est une percée dans le réel qui renverse l’ordre des choses puisque l’espace public redevient politique et qu’il empêche les grands élus de fonder leur pouvoir sur l’ignorance. Et c’est précisément parce que les citoyens se sont emparés du dossier que nous allons gagner.


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mercredi 16 janvier 2013

[ZAD-NDDL] : Accueil des marcheurs Nice- Notre dame des landes à La Réole le 19/1

Marcheursnddl-samedi19

Le collectif sud gironde de soutien à Notre dame des landes accueille les marcheurs Nice- Notre dame des landes à La Réole le samedi 19 janvier .

En pj le programme de la journée.

Venez nombreux les soutenir

mardi 15 janvier 2013

[Guerre-Nucléaire] : tribune de S téphane Lhomme sur les raisons de la guer re au Mali

dans Rue89

Tribune 15/01/2013

Guerre au Mali : sécuriser notre approvisionnement en uranium

Stéphane Lhomme | Directeur de l'Observatoire du nucléaire

Le 11 janvier 2013, l’armée française est intervenue au Mali à la suite de mouvements, vers Bamako, de groupes armés islamistes. Depuis des mois, ces derniers tiennent tout le nord du Mali et se seraient enhardis au point, nous dit-on, de vouloir occuper l’ensemble du pays.

Personne ne niera que ces groupes soient composés d’horribles individus qui, sous prétexte de convictions « religieuses », battent toute personne dont le comportement ne leur plaît pas, coupent les mains des voleurs (réels ou supposés), exécutent – en particulier des femmes – pour des broutilles ou même pour rien.

Pour autant, de la même façon qu’au moment de l’intervention militaire contre Kadhafi en Libye, il est insupportable de se retrouver sommé de soutenir une intervention militaire déployée par ceux qui sont largement responsables de la gravité de la situation.

Qui croira qu’il s’agit de sécuriser la région ?

Qui plus est, qui peut vraiment croire qu’il s’agit d’une opération « pour la démocratie au Mali » ? Cela fait des décennies qu’elle est bafouée dans ce pays par des régimes corrompus. largement soutenus par la France. Alors, pourquoi cette subite urgence « démocratique » ?

De même, qui croira qu’il s’agit de « sécuriser la région » ? En réalité, il s’agit de sécuriser l’approvisionnement des centrales nucléaires françaises en uranium : ce dernier est en effet extrait dans les mines du nord du Niger, zone désertique seulement séparée du Mali. par une ligne sur les cartes géographiques.

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Le Mali et le Niger : capture d’écran de Google Maps

A ce propos, on soulignera l’extrême perversité des ex-puissances coloniales qui ont jadis tracé des frontières absurdes, faisant fi de l’implantation des populations, et créant des pays aux contours bien curieux : le Niger et le Mali sont tous les deux en forme de sablier, une partie sud-ouest contenant la capitale, totalement excentrée et éloignée d’une immense partie nord-est, principalement désertique.

Salariés d’Areva enlevés

C’est ainsi que, pendant 40 ans, Areva (auparavant la Cogéma) a pu s’accaparer en toute tranquillité l’uranium nigérien dans ces mines situées à 500 kilomètres de la capitale et du fragile « pouvoir » politique nigérien.

Ces dernières années, des groupes armés se sont organisés dans cette région : des Touaregs, dépités d’être méprisés, déplacés, spoliés. Et des groupes plus ou moins islamistes, certains issus des anciens GIA qui ont semé la terreur en Algérie, d’autres contrôlés par Kadhafi, et autonomisés suite à la disparition de ce dernier.

Des salariés d’Areva, cadres dans les sociétés d’extraction de l’uranium, ont été enlevés en septembre 2010 au Niger, transférés au Mali et retenus depuis. Puis, le 7 janvier 2011, deux jeunes français ont à leur tour été enlevés au Niger.

Justice
Areva a assigné l’Observatoire du nucléaire (Stéphane Lhomme, auteur de cette tribune, en est le directeur) devant le tribunal de grande instance de Paris, le 1er février 2013, pour propos « diffamatoires ». L’ONG avait accusé en décembre Areva de « manœuvre de corruption » au Niger afin de « perpétuer sa mainmise sur les réserves d’uranium » du pays. Rue89

L’Observatoire du nucléaire a été une des rares voix à dénoncer l’opération militaire immédiatement lancée par les autorités françaises. Ces dernières avaient en effet, de toute évidence, décidé de châtier coûte que coûte les preneurs d’otages, quitte à ce que cela se termine dramatiquement pour les deux jeunes otages. qui ont effectivement été tués dans l’opération.

Ces deux jeunes ne travaillaient pas pour l’extraction de l’uranium mais, c’est évident, l’idée était de décourager d’éventuelles prochaines actions contre des salariés d’Areva.

En intervenant, la France reprend la main

Depuis, les mouvements Touaregs laïques et progressistes ont été marginalisés, en particulier par la montée en force du groupe salafiste Ansar Dine. Puissant et lourdement armé, ce dernier s’est allié à Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi), faisant courir un risque de plus en plus évident pour les activités françaises d’extraction de l’uranium au nord du Niger.

La France a soutenu avec la plus grande constance les gouvernements corrompus qui se sont succédé au Mali, aboutissant à un délitement total de l’Etat. C’est probablement cet effondrement qui a amené les groupes islamistes à s’enhardir et à avancer vers Bamako.

De même, la France a maintenu depuis 40 ans le pouvoir du Niger dans un état de faiblesse et de dépendance par rapport à l’ancienne puissance coloniale et son entreprise d’extraction de l’uranium, la Cogéma devenue Areva. Alors que les dirigeants nigériens essaient tant bien que mal de contrôler ce que fait Areva, la France reprend totalement la main avec son intervention militaire.

Les récents mouvements des groupes islamistes n’ont effectivement fait que précipiter l’intervention militaire française qui était en préparation. Il s’agit indéniablement un coup de force néocolonial, même si les formes ont été mises avec un opportun appel à l’aide du Président par intérim du Mali, dont la légitimité est nulle puisqu’il est en place suite à un coup d’Etat qui a eu lieu 22 mars 2012.

Le prétexte de la démocratie, un classique

Précisons à nouveau que nous n’accordons pas le moindre crédit aux dangereux fondamentalistes qui sont aussi des trafiquants de drogue et d’armes et n’hésitent pas à blesser et tuer.

Par contre, nous refusons la fable de l’intervention militaire « pour la démocratie ». Ce prétexte a déjà beaucoup servi, en particulier lorsque les USA ont voulu mettre la main sur des réserves pétrolières, et le voilà encore de mise parce que la France veut assurer l’approvisionnement en uranium de ses réacteurs nucléaires. Notons d’ailleurs que, à 27 000 euros l’heure de vol d’un Rafale, le tarif réel du courant d’origine nucléaire est encore plus lourd que ce que l’on pouvait craindre...

En conclusion, il est une nouvelle fois démontré que l’atome, et la raison d’Etat qui l’entoure, ne nuit pas seulement à l’environnement et aux êtres vivants mais aussi à la démocratie.


CLINDOEIL-CINEMA : 1ères Rencontres d' ACRIMED en Gironde

CO73 (1.2.3).pdf Download this file


l'A.C.P.G. (Association des Cinémas de Proximité de la Gironde) présente dans le cadre de l'opération CLINDOEIL-CINEMA
Les 1ères RENCONTRES d' ACRIMED - ACTION CRITIQUE MEDIAS - www.acrimed.org

Action-CRItique-MEDias [Acrimed] est une association créée en 1996 qui, pour remplir les fonctions d’un observatoire des médias, s’est constituée comme une association-carrefour. Elle réunit des journalistes et salariés des médias, des chercheurs et universitaires, des acteurs du mouvement social et des « usagers » des médias. Elle cherche à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d’une critique indépendante, radicale et intransigeante.


SAMEDI 19 JANVIER
à 18H au CINEMA LE LUX de CADILLAC
SAMEDI 19 JANVIER à 21H au CINEMA MAX LINDER de CREON

TELE GAUCHO comédie de Michel Leclerc (Le nom des gens) - France - 2012 -
Avec Félix Moati, Sara Forestier, Eric Elmosnino ...

Synopsis : Tout a commencé lorsque les caméscopes ont remplacé les caméras. Faire de la télé devenait alors à la portée de tous. Jean-Lou, Yasmina, Victor, Clara, Adonis et les autres ne voulaient pas seulement créer leur propre chaîne de télé, ils voulaient surtout faire la révolution. Ainsi naquit Télé Gaucho, aussi anarchiste et provocatrice que les grandes chaînes étaient jugées conformistes et réactionnaires. Cinq années de grands foutoirs, de manifs musclées en émetteur pirate, de soirées de beuveries en amours contrariées...

Débat : Que reste-t-il des "utopies médiatiques" des années 70 à 2000 avec :
- Michel Fiszbin, militant des médias libres, co-fondateur de la radio libre Carbone 14, de la télé libre Zalea TV...
- Gilbert Hanna, responsable et animateur de la radio libre et associative La Clé des Ondes ( 90.1)
- Marc Alexis Morelle, membre de ADIU TV, la télé brouette du Sud-Gironde
- (sous réserve) Guy Pineau, directeur de recherche en socio-économie des médias à l'INA (Institut National de l'Audiovisuel), enseignant à Paris 1et Paris 3, membre d'Acrimed (Action Critique Médias),auteur de
- Sur la concentration dans les médias - collectif - Observatoire Français des Médias , Editions Liris - 2005.
- Télé Millevaches la télévision ... qui se mêle de ceux qui la regardent , avec Samuel Deléron, Michel Lulek - éditions REPAS - 2006
- La longue marche des télévisions associatives avec Bruno Cailler et Christian Pradié - L'Harmattan - 2010.

VENDREDI 15 FEVRIER
à 20H au CINEMA JEAN EUSTACHE de PESSAC
SAMEDI 16 FEVRIER à 18H au CINEMA LE LUX de CADILLAC
SAMEDI 16 FEVRIER à 21H au CINEMA MAX LINDER de CREON

PROFESSION JOURNALISTE - documentaire de Julien Després - France - 2012
François Rufin, Julien Brygo, Annie Lacroix-Riz...
Synopsis : qu’est-ce qu’un journaliste aujourd’hui ? Est-il animé par le désir d’informer ou par la nécessité de gagner sa vie ? Dans le jeu trouble du commerce de l’information et de la production d’événements, la position du journaliste est ambiguë.
A travers l’histoire du journalisme, et par le biais de témoignages contemporains, une réflexion sur l’état de la profession s’impose. Alors que les médias enracinent leurs influences idéologiques au cœur de la société, le fantasme d’une information objective et neutre perdure. La profession évolue dans un productivisme effréné. La rentabilité et l’injonction de rapidité du traitement de l’information ont transformé les journalistes "en ouvriers des usines modernes.
A part dans quelques entreprises publiques, rares sont les petites mains de l’info qui tapent du poing et luttent contre ces conditions de travail. Dans les groupes de médias privés - détenus en France par seulement six ou sept sociétés tentaculaires - la règle demeure le silence et l’autocensure...
Rencontre-débat avec Henri Maler, fondateur et animateur d' Acrimed, maître de conférences en science politique à l'Université Paris VIII, co-auteur de - Médias en campagne. Retours sur le référendum de 2005 (Avec Antoine Schwartz), éditions Syllepse, 2005.
- Médias et mobilisations sociales - La morgue et le mépris ? (avec Mathias Reymond), éditions Syllepse, 2007


[ZAD-NDDL] : WE actif en Gironde contre l'Ayraut-port de Notre Dame des Landes

Bonjoir,
Le ouikaine prochain, des marcheurs venus de Nice (!) font étape en Gironde sur la route de la Zone A Défendre de Notre Dame des Landes.

"29 novembre 2012
Bonjour à tous/toutes nos camarades en lutte contre l'Ayrault-port et son monde!
Nous avons pour projet, ici, à Nice, de rejoindre Nantes à pied. Pour délivrer un message à dimension humaine, à un rythme humain. Un message de solidarité, de non violence, de décroissance. 
Nous voulons montrer à travers cette marche, que la France est unie, organisée, qu'elle ne veut, ni de cet aéroport, ni de tous les autres grands projets inutiles imposés.Et qu'il est grand temps que l'on cesse de massacrer la Terre, sans laquelle l'humain ne peut vivre.
Nous vous invitons à nous rejoindre. "

Et voici le programme :
- vendredi 18 à midi 30: pique-nique sur la place de la mairie de Marmande
- samedi 19 à 10h: petit déj partagé sur le marché de La Réole animé par "l'Echo-ras-l'bol"
- samedi 19 à 18h30: concert de soutien à la salle Delteil de Bègles (communiqué de presse et flyer ci-dessous)
- dimanche 20 à 14h: rassemblement sur le parking payant (géré par Vinci) de l'hôpital Pellegrin (tract ci-dessous)
à bientôt,
zadicalement,
Christian

et toujours les infos en direct http://zad.nadir.org/    
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Communiqué de Presse

Concerts de soutien à Notre-Dame-des-Landes

Samedi 19 janvier,

salle Delteil, Bègles.

Cette soirée de soutien à la lutte contre le nouvel aéroport de Nantes, dit « aéroport du Grand Ouest », à Notre-Dame-des-Landes est destinée à récolter des fonds qui seront reversés à la ZAD.

- La date choisie correspond au passage à Bordeaux du groupe des Marcheurs, un groupe de citoyens qui, pour marquer leur opposition à ce projet inutile, destructeur de l'environnement et des liens sociaux existants, et coûteux, relient à pied Nice à NDDL.

- Des prises de paroles pour présenter ce projet et les oppositions à celui-ci sont prévus.

- Une table sera réservée pour les associations solidaires soutenant la lutte de Notre-Dame-des-Landes.

- Tous les bénéfices seront reversés aux organisations de Résistance à l’aéroport.

Présentation du Comité de soutien de Bordeaux :

Le collectif de soutien à la lutte de Notre Dame des Landes et aux Zadistes contre la construction d'un nouvel aéroport par Vinci, s'est monté à la suite d'une première rencontre le 27 Novembre 2012. C’est un collectif d'individu-e-s sans étiquette politique et fonctionnant en autogestion, à l’image de la Zone à Défendre de Notre Dame des Landes. Ses objectifs sont de pouvoir soutenir et mener le combat  non seulement contre ce projet d'aéroport mais contre tous les grands projets inutiles, et aussi de créer une convergence des luttes à 

l’échelon local. La soirée est organisée en association avec les comités de Libourne, Gironde sud, Comité CUB Ouest ( BOCAGE) et Comité Bassin Val de l'Eyre.

Samedi 19 janvier, salle Delteil, 11, rue du 11 Novembre, Bègles

 (tram C terminus « Terre Neuve », bus ligne 23 arrêt place du 14 juillet)

A partir de 18h 30, entrée solidaire à prix libre. Boissons et restauration sur place.

Avec la participation des artistes:

Guyom Touseul, Kunty Kywes, Christian Leduc, Obbo Zokku Me Jawstone, Sleepy John Corbeck, Degraded…

………………………………………………………………………………………………………………….

A Notre Dame des Landes, se trouve à l’œuvre le Capitalisme Financier dans toute sa splendeur et sa logique:
Destruction de l’écosystème et de terres agricoles, par une Multinationale (Vinci), à seule fin de produire des dividendes à destination de son actionnariat, fabricant là un monde sans valeur ni horizon.

Le BTP, nerf du Capitalisme, doit produire (vite) un bien dont l’hypothétique plus value va être immédiatement spéculée. De l’argent qui n’existe pas créé de l’argent qui n’existera jamais, mais un peu quand même finalement, dans la poche du trader et de l’actionnaire, avant q’une énième crise le fasse enfin vraiment naître, en le sortant des poches du citoyen qui doit rembourser les ardoises du Casino financier mondial. Dans un village monde de 7 milliards d’habitants, dont l’écosystème est en basculement forcé depuis 50 ans, tout cela fini par une impasse. Quelles sont les perspectives futures ? Quelles sont les valeurs qui doivent présider à celles-ci ?

C’est donc, en plus de son impact direct, pour sa symbolique existentielle que le bétonnage du Bocage doit être combattu, pour signifier aux financiers, et aux hommes politiques que cesse enfin la spéculation qui gère le monde, au profit du respect, celui de l’écosystème et des humains, et d’unl’équilibre entre eux deux.

Le combat que mène les Résistants de NDDL n’est donc pas anodin. 
C’est un combat de Civilisations. D’un côté le Capitaliste financier, et sa société du gaspillage, de la consommation sans fin, et de la destruction de la planète.  De l’autre, une Alternative à créer, à développer avec des valeurs et une vision de l’avenir. Une vision de l’avenir qui ne peut pas faire l’économie de la sauvegarde maximale de la nature et de ses habitants.

http://zadinfobordeaux.overblog.com/

https://zad.nadir.org/                                          http://acipa.free.fr/

Flyer

tract manif du 20_01_2013.pdf Download this file

[Guerre] : Mali Communiqué de Survie

La France intervient au Mali et réaffirme son rôle de gendarme en Afrique
14 janvier 2013 par Survie

http://survie.org/francafrique/mali/article/la-france-intervient-au-mali-eT

C’est finalement le 10 janvier 2013 que la France est entrée en guerre au Mali. La communication du gouvernement français, reprise sans questionnement par les principaux médias, tend aujourd’hui à légitimer par tous les moyens et tous les arguments cette nouvelle intervention militaire française sur le sol africain et son rôle de "gendarme de l’Afrique". Pour Survie, association qui dénonce depuis longtemps l’ingérence et la domination de la France envers ses anciennes colonies africaines, il est important de rappeler quelques éléments de contexte et d’analyse critique sur cette intervention française, sans minimiser l’ampleur de la crise que connait le Mali.

La menace que font peser ces groupes armés sur la population et l’intégrité du Mali est indéniable. Leurs exactions sont connues et ont provoqué la fuite de centaines de milliers de personnes. Après le calvaire vécu par les populations dans le Nord, le soulagement des Maliens en ce moment est compréhensible. Si l’intervention française semble effectivement avoir mis un coup d’arrêt à l’offensive vers le sud du pays de mouvements armés qui se revendiquent d’un islam radical, il existe cependant d’autres motifs, militaires et politiques, à l’opération Serval rendant la conduite française des opérations critiquable. 

Le camouflage multilatéral d’une opération française

Cette intervention ne s’inscrit pas dans le cadre des résolutions de l’ONU. Des mois de négociations ont permis de faire voter trois résolutions du Conseil de Sécurité, ouvrant la voie à une intervention internationale sous responsabilité africaine et pouvant faire usage de la force, mais officiellement sans implication directe des militaires français. En informant simplement le Conseil de Sécurité sur le fait que son intervention urgente "s’inscrit dans le cadre de la légalité internationale" eu égard aux dispositions de la Charte de l’ONU, elle a finalement pu justifier une décision bilatérale. Ce changement majeur, qui met ses « partenaires » devant le fait accompli, est complaisamment occulté afin de laisser à nouveau croire que la France met en œuvre une volonté multilatérale actée au sein de l’ONU. Il est donc nécessaire qu’elle respecte au plus vite les résolutions de l’ONU.

Une fois de plus, la France joue le rôle de gendarme de l’Afrique, en appuyant sa stratégie sur ses relations bilatérales avec des "régimes amis" africains, sur la présence permanente de son armée dans la région et sur sa capacité de projection de forces. Ainsi, les hélicoptères utilisés pour stopper l’offensive adverse sont ceux des forces spéciales françaises de l’opération Sabre, présentes au Burkina Faso voisin (et en Mauritanie) depuis deux ans et renforcées au mois de septembre. C’est surtout le dispositif Epervier, en place au Tchad depuis 1986 alors qu’il était supposé provisoire, qui est mobilisé. À travers l’opération baptisée Serval, ce sont donc les liens que Paris entretient avec des régimes totalement infréquentables, ceux d’Idriss Déby et de Blaise Compaoré, qui se trouvent une nouvelle fois renforcés. Le rôle phare de la France est reconnu par la plupart de ses partenaires occidentaux qui lui emboitent le pas timidement dans cette intervention (Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne) sans pour autant engager de troupes combattantes, tandis que d’autres restent en retrait. 

Une intervention directe décidée dans l’ombre

Ce scénario rentre dans la logique développée par le nouvel exécutif français, prônant l’intervention militaire comme un "préalable" à la restauration de la paix dans le pays (également en proie à une crise institutionnelle grave). Ces derniers mois, la France n’avait en rien contribué à l’émergence d’une solution collective discutée par l’ensemble des Maliens et de nature à favoriser un consensus politique, préalable à une réorganisation rapide des forces de sécurité. Aujourd’hui, la présence de soldats français jusque dans Bamako - sous couvert de protection des ressortissants - représente une pression importante sur les autorités maliennes en état de grande faiblesse.

L’option d’une intervention directe et rapide des forces françaises était déjà prévue, au vu de la rapidité de mise en œuvre, et ce bien avant que l’offensive ne se rapproche de Sévaré-Mopti. L’aval du Parlement n’est pas nécessaire à l’Élysée pour déclencher une opération extérieure, ce qui marque l’insuffisance de la modification constitutionnelle de juillet 2008 relative au contrôle parlementaire des opérations extérieures. De rares réactions critiques dans la classe politique soulignent cette absence de concertation. La nature préméditée de cette intervention armée aurait indiscutablement dû susciter une prise de décision parlementaire.

Dans l’immédiat, l’opération Serval a déjà basculé dans une phase offensive et semble devoir se prolonger dans la durée. Cette logique occulte délibérément les risques pour la population malienne et les États de la région, de même que les perspectives politiques et la période post-conflit. Le bilan accablant des récents antécédents français en Afrique montre pourtant que ces risques sont bien réels. Les interventions de 2011 en Côte d’Ivoire et en Libye ont en effet débouché sur des situations internes explosives, passées sous silence.

En conclusion, la crise malienne et cette nouvelle intervention militaire française en Afrique révèlent l’échec de 50 années de "coopération" avec l’Afrique : armées incapables de protéger leurs populations, chefs d’Etat médiateurs de crises eux-mêmes putschistes, accords de défense et bases militaires qui ont perpétué le rôle de gendarme de l’Afrique que la France s’est historiquement octroyé. On ne peut que constater l’incapacité des institutions africaines et multilatérales à organiser la moindre opération de sécurisation dans la région sans avoir recours au poids lourd français, qui a tout fait pour se rendre incontournable. Ces événements appellent une fois de plus à une remise en cause de l’ensemble du cadre des relations franco-africaines.


[LiberonsGeorges33] ALERTE - jeudi - Bdx se mobilise pour la libération de Geo rges ABDALLAH


La justice libère Georges ABDALLAH ce jeudi 10 janvier mais il reste en prison !

La libération conditionnée par l'arrêté d'expulsion
a été bloquée par Valls qui a refusé de signer cet arrêt !

Report de la libération au 28 janvier ... Avec
 un grand risque d'arrêter la décision de libération d'une manière ou d'un autre !!!

L'ambassade française à Beyrouth hier était fermée par les foules en colère, 
la route nationale Beyrouth Damas a été coupée dans les deux sens... 
 Aujourd'hui l'ambassadeur français est convoqué par le Ministre des Affaires Étrangères libanais 
pour protester contre ce retard !

A Bordeaux nous appelons à un RASSEMBLEMENT devant le siège du PS ce jeudi (17 janvier) à 12h !

Les risques de garder Georges en prison à VIE sont TRÈS probables 

Rien n'est garantie avec cette justice bourgeoise qui a prouvé encore une fois 
sa soumission directe à son papa , le pouvoir politique ! 

Jeudi soir, la présentation du livre "Georges Ibrahim ABDALLAH"
est toujours maintenue à 18h30
 "Librairie Georges" 
(Tram B / arrêt forum) à Talence 

A diffuser ... 
avec beaucoup de colère 
comité "libérons Georges 33"

lundi 14 janvier 2013

manif mariage pour tous 19 janvier 2013 Bordeaux

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CONFEDERATION NATIONALE DU TRAVAIL

Syndicat CNT EPICS-FP aquitaine    UL Pessac/ aquitaine

BP 80099   

33704 Mérignac cedex

06 02 34 06 29 aquitaine@ouvaton.org   

http://cnt-aquitaine.revolublog.com et http://seldelaterre.ouvaton.org

http://www.facebook.com/cnt.ulpessac     https://twitter.com/CntPessac

 

 

 

 

Bonjour ,

 

Notre syndicat a signé l’appel pour la manif du 19 janvier 2013 à 14h place de la comédie, comptons sur votre présence .

 

Fraternellement  

Le 19 janvier à 14h Place de la Comédie à Bordeaux rejoignez nous pour une grande marche pour revendiquer le mariage, l’adoption, ainsi que l’accès à la PMA pour tous les couples.

Cette marche, organisée par le collectif « Manifestons pour l’Égalité » constitué à l’initiative de la LGP Bordeaux se terminera Place de la Victoire pour un Kiss-Inn.

Il s’agit d’une manifestation militante visant à soutenir l’adoption d’une loi pour l’ouverture du mariage et de l’adoption pour tous, l’accès à la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes, à l’adoption hors mariage pour les personnes homosexuelles et offrir des droits et des devoirs aux beaux-parents pour répondre aux formes nouvelles et multiples de la famille.

Le collectif « manifestions pour l’égalité »(*) rassemble plus de trente associations, mouvements, organisations, syndicats et partis politiques attachés à l’ouverture du mariage et de l’adoption pour tous et à l’égalité entre les couples.

Mobilisons nous ! Le 19 janvier, manifestons pour l’égalité des droits ! Rendez vous Place de la Comédie à 14h !

Plan : http://goo.gl/maps/zifQE

Accessibilité : arrêt Quinconces pour les trams C et B, Comédie pour le tram B.

Pour le collectif,

Paul Vinot

Président – Lesbian & Gay Pride Bordeaux
contact@lgpbordeaux.net

(*) Signataires du collectif : AIDES, Association des Familles Laïques, APGL, APAFED Aquitain, Contact Aquitaine, CGT UD 33, Collectif Bordelais du Droit des Femmes, EELV Aquitaine, GayLib Aquitaine, Girofard, HES, HSB, Jeunes Écologistes Bordeaux Aquitaine, La Barbe, LDH Gironde, Les Bascos, LGP Bordeaux, Maison des femmes 33, MJS 33, Ni Putes Ni Soumises Aquitaine, NPA 33, OSBIV, OLF 33, Parti de Gauche 33, PCF 33, Planning familial 33, PS 33, Prem’se, SOS RACISME 33, Solidaire 33, Sud étudiant 33, UNL 33, UNEF Bordeaux, Wake Up Bordeaux, CNT UL Pessac

 

:;
Objet: CR réunion collectif manifestons pour l'égalité / manif du 19 janv

Bonjour,

 

Hier s'est tenue la troisième réunion de notre collectif, qui nous a permis d'avancer dans la préparation de la manifestation à Bordeaux le 19 janvier.

 

Plusieurs décisions ont été prises à cette occasion :

 

- Parcours : Comédie - Victoire, en passant par Gambetta et Pey-Berland (contrairement a ce que nous avons prévu hier, la rue Vital Carles ne nous est pas autorisée par la préfecture)

- Rendez vous a 14h le samedi 19 janvier pour un départ prévu a 14h30

- La chartes graphique nationale a été utilise pour le matériel de tractage / diffusion 

- Les discours seront limite a des prises de paroles des associations LGBT au départ, les autres pourront prendre la parole a la fin a la victoire. Les parlementaires présents pourront dire un mot place pey berland devant la mairie.

- Les tracts (15000) / affiches (250) / autocollants (2000) sont commandés ; un camion sera prévu par le Girofard et une sonorisation sera mise en place (nous sommes en train de voir comment nous faisons pour ça).  

- 5000 tracts seront disponible des vendredi pour des tractages en ville des ce week-end

- Le reste sera disponible des le début de semaine prochaine (mardi probablement).

- Un bus est organisé par les Bascos pour la manif de Paris le 27 janvier ; le tarif prévu est de 40€ au départ de bordeaux. Contactez Bertrand ou Xavier au 06 69 64 36 27

 

Merci de partager un maximum l'événement (sur FB :https://www.facebook.com/events/315664058550658/?notif_t=plan_user_joined) auprès de vos réseaux et, si vous le pouvez d'organiser ou de participer a des tractages des ce week-end !

 

Merci de votre soutient et de votre mobilisation !

 

Pour le collectif,

Paul Vinot, président de la LGP Bordeaux