mardi 30 avril 2013

[Israël-Prison] : Natan Blanc, neuvième emprisonnement

Natan Blanc, neuvième emprisonnement

Natan Blanc, objecteur de conscience israélien, a été condamné une nouvelle fois à un emprisonnement supplémentaire de 20 jours le 18 avril 2013, dans la prison militaire numéro 6 à côté de Atlit.C'est son  neuvième emprisonnement.


:

Le soutien plus que jamais nécessaire.

Envoyez une lettre de soutien et d’encouragement par e-mail à Natan si possible en anglais à messages2prison@newprofile.org

Les mails de soutien seront imprimés et livrés au cours des visites du comité de soutien.

Lui écrire en prison :

( il n’est pas sûr que la lettre lui parvienne, parfois l’armée bloque,c’est pour ça qu’on vous demande d’envoyer un e-mail de soutien)

Natan Blan
Military ID 7571368Military Prison No. 6
Military Postal Code 01860, IDF
Israel

Écrire à l’ambassade de France en Israël :

Pour nous en France le comité de soutien dit qu’il serait très efficace d’envoyer des protestations à l’ambassade israélienne en France et demander la libération de Natan :

Adresse : Monsieur l’ambassadeur d’Israël en France, 3, rue Rabelais,75008 Paris.

Envoyez la lettre en Anglais, si vous êtes à cours d’idée, vous pouvez vous inspirer de la lettre proposée par le comité de soutien :

Monsieur l’Ambassadeur,

J’ai appris que Natan Blanc, (military ID5771369), un objecteur de conscience au service militaire, a été emprisonné pour la neuvième fois pour son refus d’incorporer l’armée israélienne et est détenu à la prison numéro 6 à côté de Atlit.

L’emprisonnement d’objecteurs de consciences comme Natan, est une violation de la loi internationale, des droits humains basiques et de la morale. L’emprisonnement répété d’objecteurs de conscience, est une offense grave, cela signifie condamner une personne plusieurs fois pour une même chose. Un groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire dit que cela constitue un cas flagrant de détention arbitraire. Donc, je demande une libération immédiate et inconditionnelle de Natan Blanc, sans le risque d’un nouvel emprisonnement dans le futur. Je vous demande à vous et au système que vous représentez, de respecter la dignité et la personne des objecteurs de conscience comme de toutes les personnes à l’avenir.

Mes salutations …


En anglais :

Dear Sir/Madam,

It has come to my attention that Natan Blanc (military ID 7571368), a conscientious objector to military service, has been imprisoned for the ninth time for his refusal to become part of the Israeli army, and is held in Military Prison no. 6 near Atlit.
The imprisonment of conscientious objectors such as Rothman is a violation of international law, of basic human rights and of plain morals. The repeater imprisonment of conscientious objectors is an especially grave offence, as it means sentencing a person more than once for the same offence, and has been judges by th UN working Group on Arbitrary Detention to constitute a clear case arbitrary detention.
I therefore call for the immediate and unconditional release from prison of Natan Blanc, without threat of further imprisonment in the future, and urge you and the system you are heading to respect the dignity and person of conscientious objectors, indeed of all persons, in the future.

Sincerely,

journée de solidarité internationale contre l'enfermement


Bonjour à toutes et tous

*************
JEUDI 2 MAI A 18H
RASSEMBLEMENT DEVANT LE CENTRE DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE (commissariat
Mériadeck)

Journée de Solidarité Internationale Contre l’Enfermement
Rassemblement pour protester contre l’enfermement de nos camarades et pour
la fin de la criminalisation des luttes des sans-papier.es

************

Depuis un quart de siècle, l’Europe s’est dotée de barrières à ses
frontières extérieures qui sont toujours aussi meurtrières malgré les
changements de régime politique.

Le rideau de fer porte un nouveau nom : Frontex

      Depuis « l'ouverture » des frontières européennes (convention de
Schengen 85, liberté de  circulation des marchandises et des
personnes) une série de lois et de dispositifs permettent le
contrôle et la gestion des flux migratoires (en France, loi
Pasqua-Debré de 86).  Cette surenchère sécuritaire s'intensifie en
2004 par la création de Frontex (Agence européenne pour la gestion
de la coopération aux frontières extérieures).
     Financé par l'Europe, les missions de Frontex visent à contrôler et à
retenir les migrant.es hors des frontières européennes, sous couvert
d'une « humanisation » de la gestion de l'émigration. Les millions
d'Euros des subventions permettent en délocalisant, d'améliorer
l'image des pays européens (moins de reconduites, de décès, de lutte
chez nous). Déplacé dans des « zones tampons » (Maghreb, Turquie,
Libye, etc.), une partie du sale boulot est effectué en dehors de
chez nous (détention, déportations, murs de protection, chasse aux
réfugiées, etc.).
      Les missions de Frontex sont diverses : coordination d'opérations
d'interception, organisation de charters communs, formation des
gardes-frontières dans différents corps de police nationaux. Il
s'agit dans les faits d'un véritable laboratoire d'essai et de
recherche sur les techniques du contrôle.
     Les migrant.e.s en sont aujourd'hui les cobayes, gageons que nous
profiterons bientôt, toutes et tous, des avancées dans les techniques
de maîtrise des populations et que marchands et industriels du
sécuritaire profiteront encore longtemps de cette manne financière.

L’ « Europe forteresse » – une machine à fabriquer des sans-papier.es

       L’objectif affiché de cette politique de  l’«Europe forteresse» –
l’arrêt des flux migratoires à destinations de l’Europe – n’a
jamais été atteint. Ceci ne veut pourtant pas dire que cette
politique n’a pas eu d’effet. Son effet majeur ne s’est d’ailleurs
pas manifesté aux frontières, mais à l’intérieur du fameux « Espace
Schengen » : la multiplication de dispositifs juridiques visant à
réprimer l’immigration a conduit à une fragilisation extrême des
migrant.es. Étant de fait exclus de pratiquement toute protection
juridique, interdits de séjour et de droit de travail, les
migrant.es ne peuvent survivre qu’en acceptant des conditions de
travail au noir particulièrement dures et des salaires de misère.
      Les entreprises de secteurs économiques entiers ont très rapidement
compris l’intérêt que pourrait représenter cette situation : le
bâtiment, la restauration, le nettoyage etc. fonctionnent
aujourd’hui essentiellement grâce à cette main d’œuvre persécutée et
privée de ses droits.

Les luttes des sans-papier.es

La fin de ces persécutions et la conquête des droits dont bénéficient
leurs collègues européens ont fait l’objet d’une série de luttes
particulièrement dures : en France, on se souvient notamment des coups de
hache de St. Bernard,  de la formation de nombreux  collectifs de
sans-papier.es, des grèves de la faims et des mouvements de grève
d’ouvrièr.es sans-papiers.

La répression actuelle des luttes en Italie

      Des luttes similaires se sont développées dans la plupart des pays
de l’Espace Schengen. Face à ce défi, les autorités étatiques se
sont lancées dans une logique de criminalisation systématique de ces
mouvements. Le dernier exemple de cette criminalisation vient
d’Italie : trois camarades ont été déténu.es, à Turin, à la suite
d'un "saluti" (salutations  festives et solidaires aux
sans-papier.es en lutte dans le centre de rétention). Les camarades
de Turin luttent contre les expulsions locatives et les centres de
rétention, répondant de manière instantanée à la répression étatique
à laquelle ils et elles sont confronté.es dans leur quotidien (le
simple fait de ne pas avoir sa carte d'identité sur soi pendant un
contrôle d'identité peut leur coûter 3 jours de taule).
Les mouvements des sans-papier.es : une arme contre la logique du
moins-disant social

Dans ce contexte, il convient de souligner que les luttes des
sans-papier.es profitent objectivement également aux collègues européens
qui travaillent dans le bâtiment, la restauration et le nettoyage : en
obtenant les mêmes droits sociaux, les sans-papier.es peuvent enfin
refuser de travailler en dessous du salaire minimum et dans des conditions
incompatibles avec le code du travail. Ainsi, la fin de la logique du
moins-disant ou silence social institutionnalisé qui règne dans ces
secteurs passe nécessairement par le succès du mouvement des
sans-papier.es et par l’acquis de ces droits.

C’est pourquoi nous réclamons :
l’arrêt immédiat de la répression contre les luttes des sans-papier.es.
l'abolition des prisons et des centres de rétention !
la libération des sans-papier.es et de leurs soutiens incarcéré.es, à
Turin et ailleurs !

Rassemblement pour protester contre l’enfermement de nos camarades et pour
la fin de la criminalisation des luttes des sans-papier.es :
Jeudi 2 mai 2013 à 18h
devant le Centre de Rétention Administrative (commissariat Mériadeck)

Contact : http://gabx.noblogs.org

[CNT-UL33] 1er mai

1er mai: journée de lutte

manifestation intersyndicale à Bordeaux

RASSEMBLEMENT à 9h30 Place de la République 
Départ à 10h30

Parcours :
République, Gambetta, Intendance, Esprits des Lois, quai Louis XVIII, Victor Hugo, Victoire

la CNT (exclue de l'intersyndicale girondine) participe à cette manif. Le tract confédéral est en pièce jointe.

tract_conf_1er_mai_2013.pdf Download this file

[NDDL] : [ Bordeaux - 8 juin ] Faites des Possibles

Faites des possibles - La Z.A.D est partout !

APPEL

Le 8 juin prochain, le collectif bordelais de soutien à Notre-Dame des Landes se propose d'installer sur la place Saint Michel à Bordeaux un village associatif, pour une journée de festivités et d'alternatives.

Nous souhaitons réunir des associations et collectifs qui, dans leur domaine, luttent contre le système brutal actuel et proposent des alternatives concrètes. Quand multinationales et dirigeants imposent un modèle de domination, de destructions de terres, de répression, à nous de proposer des solutions et de les diffuser !

L'idée est d'investir l'espace public, d'échanger, partager des idées, entre nous, avec les gens, pour montrer notre capacité à proposer ensemble un autre monde.

Nous vous attendons pour occuper l'espace visuel et sonore (stands, musique, projection de films...toutes les idées sont bonnes !), le but étant d'interpeller les passants et promeneurs du samedi après-midi. Un bar autogéré sera à disposition ; cette journée conviviale se clôturera par un repas collectif puis des concerts, bals...

Plus l'on sera nombreux, plus la mobilisation sera forte et la journée réussie !

N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations. Sinon, rendez-vous le mardi 30 avril, 19h30 place Saint Michel, on vous attend pour discuter de tout ça.

Solidairement,

Le collectif Bordelais de soutien à NDDL
http://zadinfobordeaux.overblog.com/

***
Voir le début de programme de la fête des possibles :
http://gironde.demosphere.eu/node/2587

Une affiche possible :

Media_httpa1ecimagesm_mehex

Info :
http://zadinfobordeaux.overblog.com/
https://zad.nadir.org/
http://acipa.free.fr/

--
  par Hacktivismes - Informations de l'autre monde - 33 (Fr)

[Mali-France] : Les militants maliens opposés à l’intervention française doivent pou voir venir en France s’exprimer !

Bonjour,

le communiqué ci-après est proposé à la signature des organisations.
Les soutiens sont à adresser à contact@anticolonial.net.
Amicalement,
Martine Boudet

 

---------------------------------------

Les militants maliens opposés à l’intervention française doivent pouvoir venir en France s’exprimer !

 

Aminata Traoré (ancienne ministre démissionnaire de la culture du Mali, initiatrice de l’appel des Femmes du Mali contre la guerre), a été invitée à Paris pour exposer ses prises de position contre l’intervention française au Mali, lors d’une réunion publique prévue le 22 avril à l’AGECA  et intitulée « Non à la guerre au Mali ! Retrait des troupes ! ».

 

Lors du Forum Social Mondial de Tunis, elle déclarait en effet : « La guerre qui a été imposée aujourd'hui au Mali n'est pas une guerre de libération du peuple malien, mais une guerre de pillage des ressources. Je regrette que nombre de militants se trompent de défi en soutenant une guerre qui est une guerre de positionnement pour une ancienne puissance coloniale ».

 

Aminata Traoré, qui s’est vue accorder un visa pour se rendre à Berlin du 17 au 19 avril, a été informée par l'ambassade d'Allemagne que la France a empêché l’obtention d’un visa pour tous les pays Schengen.

Comment ne pas faire le lien entre les convictions politiques d’Aminata Traoré et le fait qu’elle soit persona non grata en France ?

 

Cette censure d’une militante antiguerre malienne est scandaleuse. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’État français procède de la sorte, puisque Oumar Mariko, Secrétaire Général de SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance), a été renvoyé au Mali au printemps 2012 alors qu'il était en transit à Roissy pour se rendre aux USA. Il n'a toujours pas la liberté de circuler à l’heure actuelle.

Nous exigeons du Quai d’Orsay de ne pas faire obstruction à la venue en France de ces militantEs, aujourd’hui comme à l’avenir.

 

Premiers Signataires : Alternative Libertaire (AL),  Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA), Collectif des Associations et des Amis des Comores (CAAC), Coup pour Coup 31, Gauche anticapitaliste (GA), CEDETIM/IPAM, Emergence, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), OCML Voie Prolétarienne, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti des Indigènes de la République (PIR), Sortir du Colonialisme, Survie.

--

dimanche 28 avril 2013

Démission de Pascal Vially, représentant syndical CFDT à Sanofi

En pièce-jointe un article de Mediapart sur la démission en question, ainsi qu'un article plus vieux sur « La CFDT aux prises avec sa base chez Sanofi » ; et la lettre de démission de la CFDT de Pascal Vially, qu'il faut faire circuler le plus largement possible car elle en dit tout ce qu'il y a à savoir sur la CFDT. 


Morceaux choisis :
« Le 11 juin 2012, le Secrétaire Général de la FCE-CFDT m’appelle pour me dire qu’une réunion va avoir lieu en toute confidentialité, entre la Direction Sanofi, la confédération CFDT en la personne de son secrétaire général F. Chérèque, et la fédération en sa propre personne, et me demande de lui transmettre un bilan de la situation chez Sanofi. Je lui adresse en réponse le travail réalisé en intersyndicale Sanofi, qui a été envoyé dans la foulée à différents ministères car nous anticipions à l’époque une annonce imminente de nouveau plan de restructuration à visée financière. »

« Le 29 juin 2012, le Secrétaire général de la FCE-CFDT me rappelle pour me dire que la réunion a eu lieu le matin même au siège de la confédération à l’occasion d’un petit-déjeuner, en présence de F. Chérèque, C. Viehbacher et lui-même. Il me dit que Sanofi va annoncer un plan de restructuration, qu’il y aura un impact fort sur l’emploi dans la R&D, les vaccins et les fonctions support, que l’industriel ne sera pas touché, que les mesures d’accompagnement seront comme d’habitude d’un bon niveau, et me donne les consignes suivantes : « Ne pas faire d’intersyndicale avec la CGT, ne pas agiter les chiffons rouges, ne pas faire trop de bruit dans les medias, et le message à retenir est le suivant : ce plan permet de sauvegarder larecherche en France, et la compétitivité de Sanofi ». En toute transparence j’ai transmis ces informations au comité de liaison CFDT Sanofi. Et déjà cette question qui nous taraude tous : pourquoi ces consignes pour le moins étonnantes ? »

« Dernier point en date : j’ai eu confirmation de la bouche de la Direction Sanofi, d’une rumeur qui m’était revenue aux oreilles. Dans le cadre des mesures d’accompagnement du plan de restructuration, figure un volet qui permet à des seniors de partir travailler pour des associations tout en étant payés par Sanofi. Il est aujourd’hui clairement établi que les Organisations Syndicales pourront bénéficier de cette mesure, en accueillant de nouveaux permanents syndicaux dans les structures syndicales, payés par Sanofi, grâce au plan social : n’y a-t-il pas là un conflit d’intérêt évident ? Quand ceci a-t-il été demandé par les organisations syndicales ? Comment peut-on accepter ça ? »

Pavel
137576431-Lettre-demission_Pascal_Vialy_Avril_2013.pdf Download this file
Pascal_Vially,_le_leader_CFDT_des_Sanofi,_rend_sa_carte_-_Mediapart_-_24-04-2013.pdf Download this file
La_CFDT_aux_prises_avec_sa_base_chez_Sanofi.pdf Download this file
 

Emission radio La voix des rroms

Pour information, 

Une nouvelle émission de radio sur Fréquences Paris Plurielles ( 106.3) La voix des rroms, émission co-réalisée par Radio.Graphie en écoute également sur les sites de La voix des Rroms et Radio.Graphie.

Tous les premiers mercredi du mois, de 17 heures à 18 heures... 
La deuxième émission, ce mercredi 1er mai, avec des actualités en bilingue rromani-français/ une chronique juridique et un entretien avec la conteuse Nouka Maximoff.

Bien à vous, 

maïssoun
Radio.Graphie

Mobilisation le jeudi 16 mai à 16h au bassin d'Arcachon, pour la défense des hôpitaux publics.

Info. COSS 33(Coordination Santé Solidarité Gironde) :
Notre système de santé solidaire continue d'être mis à mal. La situation est résumée dans le texte de Michel ANTONY que nous vous adressons ci-joint. Un des exemples récents et symboliques est la suppression des lits de l'Hotel Dieu, le plus ancien de Paris, où les usagers et malades devront rester debout...! ( cf lettre de médecins urgentistes adressée à Marisol TOURAINE en février dernier). En Gironde, plusieurs hopitaux sont menacés par différentes modalités, notamment celui du Sud -Gironde (Langon-La Réole, cf documents récents du syndicat CGT) et celui de Blaye.
L'une des façons de démolir les services publics de santé est le fameux PPP ( Partenariat Public Privé ). Nous en avons plusieurs exemples en gironde, dont le nouveau pôle de santé du bassin d'Arcachon, qui va être inauguré le 16 mai prochain à 16h , avec la présence possible de notre ministre de la santé et des affaires sociales. Il a associé dans la même structure un hôpital et une clinique...! C'est pour nous l'occasion de nous mobiliser, de défendre nos valeurs et nos hopitaux, et de soutenir l'action locale de l'association des usagers présidée par notre amie Jannine TRANQUARD.
Nous comptons sur vous pour nous aider dans cette dynamique. Nous vous en dirons plus dans quelques jours.
Très cordialement.
                                            Bernard COADOU 0614555478

Résistance grecque : une surprise à voir, à écouter, à partager !


Après divers supports, à commencer par des livres, j'ai le plaisir de vous annoncer la sortie mon premier long-métrage :
NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES
Comme_des_esclaves

Un film sur la résistance grecque et les alternatives
dont voici
LA BANDE-ANNONCE :
http://nevivonspluscommedesesclaves.net
Quelques photos :
http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article17
L'affiche :
http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article21
Pourquoi un film gratuit ?
http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?rubrique2

« NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES » :
UN
SLOGAN QUE LA RÉSISTANCE GRECQUE NOUS INVITE À REPRENDRE
Le titre du film et sa chanson éponyme sont inspirés de la principale devise qu'on trouve aujourd'hui sur les murs, sur les panneaux publicitaires vides et dans les médias alternatifs en Grèce.
Le plus souvent associée à des dessins très significatifs :
http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article22

« NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES » :
UNE
CHANSON DE LUTTE À PARTAGER EN SOLIDARITÉ AVEC LA RÉSISTANCE GRECQUE
Nous vous invitons à découvrir, à télécharger gratuitement et à partager autour de vous cette chanson de lutte en solidarité avec la résistance grecque, don du groupe de rébétiko Ta Limania Xena.
http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article12

Prochaines occasions de nous rencontrer (Dédale, FST...) :
29/04 PARIS - 30/04 VILLEJUIF - 03/05 ST-OUEN-L'AUMÔNE - 25&26/05 GRAULHET - 30/05 CASTRES - 02/06 GAILLAC - 04/06 TOULOUSE - 07/06 VANNES - 08/06 ST-NAZAIRE
Tous les détails :
http://youlountas.net/spip.php?article401

Avec les intervenants grecs (qui vous saluent à la fin de la bande-annonce), l'équipe du film et les musiciens (Ta Limania Xena, Serge Utgé-Royo, Jean-François Brient, Cyril Gontier : tous bénévoles), on a fait notre maximum dans un esprit de rapprochement et de convergence des luttes. Maintenant, tout dépend du bouche à oreille !
On compte sur vous pour passer le mot !
Leurs mots.
Salut et... Banzaï !

Yannis

courriel : yannis.youlountas[at]gmail.com (wanadoo/orange a fini en punch).
blog :
http://youlountas.net  

 

 

[atheneeinfos] Le mois de mai à l'athénée - 1 ère partie

Bonjour à toutes et tous,

L'athénée libertaire fête ses 50 ans.

Au programme cette semaine, un apéro et la projection d'un documentaire
exclusif!


-> Mercredi 1er mai - Après la manif

Incontournable apéro du 1er mai après la manifestation.


-> Vendredi 3 mai - 19h - Entrée libre

Projection du film Harlan County USA (Réalisation Barbara Kopple).

En 1973, aux Etats-Unis, dans le Kentucky, des mineurs d'Harlan City, se
syndiquent à l'United Mine Workers of America, mais rencontrent
l'opposition de la compagnie qui les emploie. Une grève débute alors, et
durera plus d'un an.
Pendant la durée du conflit, Barbara Kopple a filmé le quotidien des
grévistes, l'entrée des femmes dans la lutte, les vieux mineurs atteint de
silicose, les conditions de vie et de travail désastreuses. Ce
documentaire montre aussi les violents affrontements avec des milices
employés par la compagnie pour casser la grève.


Pour la suite du programme : atheneelibertaire.net

[ADN] : refus de fichage ADN : Appel à Soutien

Le refus de fichage ADN est considéré comme un délit que nulle peine, même effectuée, ne vient éteindre.

Celui qui refuse les pré­lè­ve­ments et fichages bio­lo­gi­ques peut se voir convoqué à tout moment pour une nouvelle demande de pré­lè­ve­ment. S’il persiste dans son refus, il peut se voir à nouveau convoqué et jugé pour récidive de refus de pré­lè­ve­ment. Ceci même s’il a déjà effectué une première peine à ce sujet, déjà payé une amende ou effectué toute autre peine de sub­sti­tu­tion.


Appel à Soutien
 

Condamné à 6 mois avec sursis en Novembre 2012 pour avoir refusé un prélèvement ADN, Jean-Charles a été de nouveau convoqué à la gendarmerie de Mimizan pour le même prélèvement le 15 avril 2013.

En contradiction avec l'idée reçue à la création du Fnaeg en 1998, selon laquelle les marqueurs utilisés étaient «neutres» et ne pouvaient fournir aucune autre information que celle permettant l'identification, Catherine Bourgain, statisticienne en génétique à l'Inserm, s'est rendue compte que les 15 à 18 marqueurs génétiques utilisés par le Fnaeg pouvaient livrer des informations sur les maladies, les prédispositions pathologiques ou l'origine géographique des individus fichés.

Estimant qu’aucune raison d’Etat ne justifie le fichage des populations, estimant que la création d’un fichier génétique regroupant des millions de personnes constitue un véritable danger, estimant qu’il s’agit d’une mesure totalitaire, Jean-Charles a refusé une nouvelle fois de participer à son propre fichage. Par conséquent, il sera de nouveau présenté devant le tribunal correctionnel de Mont de Marsan, le Jeudi 06 Juin 2013 où il encourt la révocation de son sursis de 6 mois plus une nouvelle peine pouvant aller jusqu’à 15 000 € d’amende et 1 an de prison ferme.

 Le refus de prélèvement ADN constitue un moyen de répression perpétuel.  
 Refusons-le !

Rassemblement de soutien le 06 juin à 08h30
Devant le tribunal correctionnel de Mont de Marsan

Les organisations, associations, collectifs et individuels sont invités à le soutenir (communiqués et soutien financier).

contact : justiceetpaix@riseup.net

 

mercredi 24 avril 2013

Rappel : débat sur le sionisme avec¨P ierre S tambul : Mercredi 24 avril 2013 à 20h00

Debat_stambul_2013
mercredi 24 avril - BORDEAUX (33) - 20H00 - Athénée Libertaire - 7 rue du Muguet
présentation par Pierre Stambul de son ouvrage "Israël-Palestine : du refus d'être complice à l'engagement" parue aux éditions Acratie
et conférence-débat sur "le sionisme"- soirée organisée par le Cercle libertaire Jean-Barrué (FA33), l'Union Juive Française pour la Paix Aquitaine et la Librairie du Muguet
Pierre Stambul est un militant libertaire, syndicaliste, engagé à l'UJFP

Stambul

mardi 23 avril 2013

[NDDL] : Conf gesticulée de Désiré Prunier NDDL - YouTube

Salut, je fais suivre. C'est marrant (34 min).  On dirait qu'on serait en 2063 !     http://www.youtube.com/watch?v=6WkogYgrWsE&feature=youtu.be

Presse : Violences policières à la fin d'un rassemblement en faveur du mariage pour tous

Bonjour,

Vous trouverez ci-joint et ci-dessous un communiqué de presse en rapport aux violences policières intolérables en marge d'un rassemblement pacifique en faveur du droit au mariage pour tous.

SUD-Etudiant Bordeaux
Contacts :
06.63.37.81.21
06.27.62.84.01

Violences policières suite à une manifestation en faveur du mariage pour tous et contre l’homophobie

Lundi 22 avril à Bordeaux, un rassemblement avait lieu place Pey-Berland pour défendre le droit de tous à se marier, pour dénoncer le climat lourd d’homophobie et des violences qui marquent le pays depuis plusieurs semaines. Cette manifestation se tenait face au rassemblement du « Printemps Français », regroupement d’organisations d’extrême-droite qui militent contre l’égalité et contre l’ouverture du droit au mariage pour tous. Ce face-à-face se déroulait sous forte présence policière.

A 20h, il y avait plus de 400 personnes présentes du côté des pro-mariage pour tous. A la fin de cette manifestation pacifique et festive, un cortège d’une petite centaine de personnes a commencé à se diriger vers le tram pour partir. Dans la continuité de l’esprit bon enfant dans lequel l’évènement avait commencé, quelques personnes ont voulu déposer un voile de marié(e) symbolique  sur la statue de Chaban-Delmas. Des policiers de la BAC ont alors arraché le voile et violemment poussé à terre deux jeunes filles en train de s’embrasser, en bousculant les personnes qui tentaient de calmer le jeu. Les policiers ont tenté d’embarquer une personne dans la foule, mais des individus se sont interposés. Après cet incident, toujours encadré par la police, le cortège a continué à avancer jusqu’au niveau du musée d’Aquitaine où il s’est dispersé dans le calme.

Plusieurs groupes de manifestants se sont dirigés dans des directions différentes. Plusieurs policiers de la BAC, accompagnés de trois voitures, ont alors suivi un groupe qui marchait vers le cours Pasteur, dans le seul but d’arrêter l’individu qu’ils avaient tenté d’interpeler plus tôt. La dizaine de personnes encore présentes avec lui ont essayé de s’interposer de manière pacifique face à cet acharnement injustifié, mais la seule réponse de la police a été la violence : chiens et coups de matraque. Les policiers ont alors arrêté de force ce manifestant, qui a lui aussi reçu des coups de matraque.

Ces violences sur des manifestants pacifiques sont inacceptables. A la veille du vote de la loi, nous avons montré que nous ne laisserions pas la rue à l’extrême-droite et aux homophobes, et nous l’avons fait dans le calme. Les seules violences sont venues de la police. Nous ne nous laisserons pas faire devant ces violences intolérables et nous irons s’il le faut jusqu’à déposer une plainte contre la BAC de Bordeaux. Ces violences ont été filmées par des manifestants présents.

La police ferait mieux de s’intéresser aux violences homophobes qui ne font que s’accroitre depuis plusieurs semaines, plutôt que de chercher à réprimer leurs « têtes de turcs » habituelles.

Nous ne laisserons passer ni les abus policiers ni les violences homophobes.

Contacts :
06.63.37.81.21
06.27.62.84.01
SUD-Etudiant Bordeaux
8, rue de la Course
c/o Solidaires 33
33000 Bordeaux
htt://sudetudiantbordeaux.over-blog.com

lundi 22 avril 2013

Tract unitaire 1er mai 2013 - Bordeaux

1ermai_unitaire
A Bordeaux,
la manifestation du 1er mai 2013 est appelé, entre autres, par CGT, FSU, Solidaires, SUD Etudiant-e-s et UNEF à 9h30 place de la République pour un départ dés 10h30 vers Gambetta par Albret, puis Intendance, Esprit des Lois, Quai Louis XVIII, Victor Hugo et fin à la Victoire.

dimanche 21 avril 2013

[NDDL] : [ACIPA] Lettre express aux adhérents et abonnés n 24/2013 - 21 avril 2013

Acipa

 

Lettre express aux adhérents et abonnés n°24/2013 - 21 avril 2013

 

Sème ta zone : le Préfet tente de semer la pagaille parmi les opposants !

 

Suite au communiqué de presse que nous avons fait paraître lundi 15 avril et surtout suite à des articles parus dans certains médias, des personnes, voire des comités de soutien, s'interrogent sur la stratégie de l'ACIPA.

L'éloignement géographique n'est pas bien propice à des échanges directs qui auraient permis une meilleure compréhension de la situation.

La ZAD est partout. Dans l'idée, oui ! Mais alors se pose la question de la représentation que s'en font les personnes plus éloignées et tous ceux qui ne peuvent pas évaluer, ou vivre, autant qu'ils le souhaiteraient la situation sur le terrain. C'est sûrement un aspect de la question à... creuser.

 

Les membres de l'ACIPA ne sont pas les seuls, loin de là, à côtoyer les occupants de la ZAD (au sens le plus large, qu'ils soient là depuis des générations ou depuis quelque temps).  Nous constatons que celles et ceux qui s'imprègnent de la situation sur le terrain font état du souhait majoritaire des occupants de ne pas, ou plus, choisir l'option de la confrontation avec les gendarmes.

C'est tout bonnement la réalité.

Reste la façon de le dire ou, pour certains, le choix de ne pas le dire.

 

Les évènements du lundi 15 sur la ZAD, que l'on espérait ne plus revoir, sont au cœur des tensions car les grenades et les lacrymos ont encore parlé !

Le feu de l'action ne s'est pas éteint dans l'esprit de l'ACIPA au soir du 15 avril et les quelques interviews qui ont été réalisées par téléphone, sorties d'un contexte brûlant, ont suscité des propos qu'il faut considérer comme autant de paroles d'exaspération, en réaction à chaud et forcément incomprises par certains mais aussi confortées par d’autres.

Nous savons bien que la victoire ne sera pas militaire car à tout moment une décision du gouvernement pourrait faire évacuer le secteur en deux coups de cuiller à pot.

Par contre nous avons fait, tous ensemble, se retourner une situation qui a fait naître l'HÉSITATION au sein de ce gouvernement. Cette situation est fragile.

 

Hier, le préfet a retiré les forces de police de la zone mais elles ont cependant continué à la survoler en hélicoptère. Selon l'AFP, le préfet se réserve le droit de remettre en place le dispositif si les routes sont obstruées ou creusées, notamment.

 

Des routes libres avec des points d'information accueillants mais aussi avec des barrages prêts à y être placés rapidement au moment propice, nous semblent être un bon choix, après la nécessité des blocages dus à l'opération César.

L'ACIPA n'a pas changé de stratégie, au grand dam des porteurs de projet et des membres de la commission dite « du dialogue » qui ont aussi essayé de nous faire revenir sur notre décision de boycott.

 

En complément et afin de clarifier une situation que les pouvoirs publics semblent vouloir tirer à leur avantage, quelques précisions concernant notre visite à la Préfecture :

 

Nous avons reçu deux propositions de rencontres pour la semaine passée :

La première, pour le mercredi 17 avril, avait pour objet la présentation des conclusions de la commission dite « du dialogue », réunion organisée sous l'égide de la commission de suivi des engagements de l'Etat sur le projet aéroportuaire, et à laquelle nous sommes conviés à chaque fois qu'elle se réunit.

Et comme à chaque fois, nous avons décliné ce rendez-vous en réaffirmant que nous ne participions pas ni ne participerons jamais à une réunion d'accompagnement du projet.

 

Le 2ème rendez-vous proposé par le préfet était pour le jeudi 18.

L'actualité sur le terrain étant pressante, et sans toutefois être dupes ou naïfs, nous avons pensé qu'il pouvait y avoir un lien, même inavoué, avec notre demande d'entrevue faite en novembre, au plus fort des interventions policières, demande non honorée par le préfet à l'époque. De plus, il nous semblait important d’essayer de connaître sa stratégie vis-à-vis de l'opposition au projet sur le terrain.

Nous sommes donc allés à ce rendez-vous avec le CéDpa invité conjointement.

 

Le préfet y a évoqué le fait qu'un allègement du dispositif policier était envisagé, a précisé qu’il serait rétabli en cas de nouvelles tranchées, et il nous a informés d’un changement dans l’organisation des fouilles archéologiques qui seraient planifiées juste avant les travaux correspondants.

Il est toujours dans l'esprit de construire cet aéroport et pour lui les réserves des commissions ne sont que des détails qu'il faut réécrire pour certains, compléter pour d'autres. Nous resterons quant à nous vigilants sur le strict respect des 12 réserves de la commissions d’expertise scientifique.

Cette invitation avait pour but de nous arracher un accord de participation aux réunions complémentaires en lien avec les préconisations de la commission « du dialogue », de nous associer aux nouvelles obligations d'études, et de devenir - en quelque sorte - des facilitateurs sur le terrain.

Il va de soi qu’il ne saurait en être question.

Il n’y a eu aucune « négociation » de quelque nature que ce soit.

 

Le 11 mai prochain la grande chaîne humaine organisée par les 45 organisations membres de la coordination, dont l’ACIPA, va rassembler tous les opposants. Les porteurs du projet d'aéroport seraient heureux d'y voir peu de monde. Tous ensemble, nous leur refuserons ce plaisir.

 

L’ACIPA appelle donc tous les comités de soutien et toute la population adhérente ou sympathisante, à poursuivre tous ensemble la lutte jusqu’à la victoire en participant très nombreux à cette grande chaîne humaine et au rassemblement des 3 et 4 août.

Ne nous laissons pas diviser !!!

Monde libertaire gratuit n°33

Ml33
N°_33_leger.pdf Download this file

Manifestation pour l'égalité, contre l'homophobie


Bonjour,

Il y a un appel à rassemblement manifestation demain lundi à 20h parvis des droits de l'homme (devant le tribunal et l'école de la magistrature). Je reproduis l'appel ci-dessous et j'ajoute que le rassemblement aura lieu en même temps que celui du "printemps français" (frange ultra des anti-mariage pour tous) qui sera lui à Pey-Berland

Rendez-vous demain, soyons nombreux pour ne pas abandonner la rue à l'extrême droite

Pavel (Solidaires Etudiant-e-s, ex SUD-Etudiant)

-----

« Depuis des mois les tenants de l'ordre moral occupent la rue. A Bordeaux, cela fait des semaines qu'ils défilent contre l’égalité des droits et le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels.

Toutes ces manifestations (Manif pour tous, Hommen, Printemps français), en particulier à Bordeaux samedi 13 avril, mercredi 17 avril et samedi 20 avril, entretiennent un climat homophobe, qui n’est pas sans lien avec la multiplication des agressions homophobes qui ont eu lieu ces derniersjours : à Lille, à Bordeaux, à Nantes, à Paris…

Face à ces groupes de plus en plus organisés, liés à l'extrême droite et à la droite, il y a urgence à réagir. Lundi 22 avril, à l’appel du Printemps français, un rassemblement aura lieu Place Pey Berland à Bordeaux (https://www.facebook.com/pages/Printemps-français-Bordeaux/472731966132935?fref=ts) contre l’égalité des droits.

Parce que nous pensons qu’il ne faut pas laisser la rue aux homophobes et aux partisans de l’ordre moral, nous appelons à un rassemblement lundi à 20h devant la Cathédrale Saint-André (place Pey Berland), près de la ligne de tram A, côté Ecole Normale de la Magistrature (ENM).

Apportez de quoi faire du bruit !

ORDRE MORAL HORS DE NOS VIES ! »

TRACT 1er mai

A Bordeaux,
La manifestation du 1er mai 2013 est appelé, entre autres, par CGT, FSU et Solidaires à 9h30 place de la République pour un départ dés 10h30 vers Gambetta, puis Intendance, Quai Louis XVIII, Victor Hugo et fin à la Victoire.

Tract_1er_mai_2013_version3-1.pdf Download this file

[Suicides au travail] : Réunion publique "Comment les hommes politiques peuvent-ils rester muets ?" - samedi 27 avril 2013

Debat

"Comment, face aux nombreux suicides, les hommes politiques peuvent-ils rester muets ?
Il faut que cela cesse !!"
Réunion publique avec
Gérard Filloche
Annie Thebaud-Mony (sous réserve) chercheuse au CNRS
le famille de Rémy Louvradoux immolé par le feu il y  deux ans
Samedi 27 avril 2013 de 14h à 19h
Salle de la Chartreuse Saint André
Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
Bordeaux-Caudéran (ligne de bus 3, arrêt Saint-Amand)

samedi 20 avril 2013

Aminata Traore interdite de séjour!


sur Médiapart

http://blogs.mediapart.fr/blog/kakadoundiaye/180413/scandale-aminata-traore-interdite-de-visa

voir la video de l'intervention d'Aminata Traoré (dans le deuxième commentaire) qui date mais toujours d'une cruelle actualité

Scandale: Aminata Traoré interdite de visa

18 avril 2013 Par kakadoundiaye

Docteur en psychosociologie, enseignante à l'Institut d'ethnopsychologie d'Abidjan, Ministre de la culture du Mali entre 1997 et 2000, démissionnaire, écrivaine prolixe et écoutée, grande voix de l'Afrique, féministe, auteure de " l'étau" et surtout du" viol de l'imaginaire " qui connut un succès mondial et analyse les rapports entre l'Occident et l'Afrique, Aminata Traoré est une de ces grandes voix incontournables du discours politique africain, une des meilleures analystes de la réalité africaine et de façon certaine un des piliers sur lequel se construira l'Afrique de demain.

Invitée par une revue allemande elle vient de se voir refuser son visa d'entrée dans l'espace Shengen sous le prétexte, invraisemblable, que son analyse de la situation au Mali ne convient pas au gouvernement français!!!!!

Je n'arrive pas à calmer ma colère

je n'arrive pas à calmer mon chagrin. 
Je n'ose y croire .Croire que mon pays, la France, interdit de séjour une des plus grandes voix françophones, celle d'Aminata Traoré.

Comment peut-on penser qu'un consul à Bamako puisse de sa propre autorité, petit fonctionnaire chef d'une gare de campagne, ne pas accorder un visa à Aminata est invraisemblable, tellement invraisemblable qu'il y a tout lieu de croire qu'il ne l'a pu faire sans l'aval et l'accord de son ambassadeur lequel rencontrait Fabius à Bamako, il y a moins d'une semaine, donc, tout porte à croire que Fabius était au courant et a donner son aval sinon l' ordre  pour qu'Aminata soit interdite de séjour!!

Oh, Ministres, députés, sénateurs vous dormez?

D'autant que le discours d'Aminata nous le connaissons et tout le monde un tant soit peu au courant de ce qui se passe en Afrique est d'accord avec lui qui dit qu'en trois mois - d 'ici la fin Juillet- il est impossible d 'organiser des élections crédibles, faute de listes électorales, en raison de la guerre non terminée, de l'existence de zones qui seront encore, en juillet, sous le contrôle des armes, en raison des milliers de réfugiés qui ne seront pas encore rentrés au pays etc...et qu'en maintenant la date on court le risque d'avoir une assemblée et un Président qui seront l'exacte reproduction de ceux qui ont amené le pays à la ruine.

Rien que de bon sens. Et contre ce bon sens une interdiction de parole!

Comment peut-on supporter cela ? 
Fabius doit s'expliquer. D'URGENCE

 

[Palestine] : lettre de Samer Issawi - prisonnier en Israël en grève de la faim

lettre de Samer Issawi aux intellectuels israéliens


Lettre d’un fantôme

Gideon Levy, Haaretz, mardi 16 avril 2013

Issawi a écrit une lettre aux Israé­liens. C’est un document à vous glacer le sang

Un groupe de femmes israé­liennes d’exception a com­mencé à rendre visite à Samer Issawi à l’hôpital Kaplan à Rehovot il y a quelques jours. Elles ne sont pas auto­risées à entrer dans sa chambre mais elles ouvrent sa porte, les bras pleins de fleurs, et lui crient des encou­ra­ge­ments jusqu’à ce que les gardes les contraignent à partir.

Cela fait 8 mois qu’Issawi fait la grève de la faim. Son sort bou­le­verse la Cis­jor­danie et laisse Israël de marbre. Il fut relâché dans le cadre de l’accord Shalit mais ramené en prison par les auto­rités israé­liennes sous pré­texte qu’il n’avait pas res­pecté les clauses de sa libération.

En 2002 il fut condamné à 26 ans d’emprisonnement et main­tenant Israël veut le main­tenir en prison jusqu’à ce qu’il meure ou jusqu’au terme de sa condam­nation, selon ce qui arrivera en premier.

Mardi, Issawi a écrit une lettre aux Israé­liens. C’est un document à vous glacer le sang, l’un des pires que j’ai jamais lus. Poussé par un sens de pro­fonde iden­ti­fi­cation, et de honte tout aussi pro­fonde, je sou­haite uti­liser cette tribune pour publier une version abrégée de cette lettre.

"… j’ai choisi de vous écrire, à vous, les intel­lec­tuels, les uni­ver­si­taires, les écri­vains, les jour­na­listes et les mili­tants de la société civile israé­lienne. Je vous invite à venir me rendre visite à l’hôpital et à me voir, sque­lette menotté et enchaîné à mon lit. Trois gar­diens épuisés, qui mangent et boivent au pied de mon lit, m’entourent. Les gardes suivent ma souf­france, la perte de poids. De temps en temps ils regardent leurs montres et se demandent : comment ce corps peut-il encore survivre ?

Israé­liens, je cherche parmi vous quelqu’un d’éduqué qui a dépassé le stade du jeu d’ombres et de miroirs. Je veux qu’il me regarde alors que je perds conscience. Qu’il efface la poudre noire de son crayon, les bruits des tirs de son esprit et qu’il regarde les traits de mon visage esquissés dans ses yeux. Je le verrai et il me verra. Je verrai à quel point il est tendu quand il pense à l’avenir et il me verra moi, fantôme accroché à son côté, qui refuse de partir.

"Peut-être vous demandera-t-on d’écrire une his­toire roman­tique à mon sujet. Vous témoi­gnerez que j’étais une créature dont il ne restait rien qu’un sque­lette, res­pirant, s’étouffant de faim, perdant conscience par moments. Et après votre silence glacé, mon his­toire sera une réussite à ajouter à votre CV. Quand vos élèves gran­diront, ils pen­seront que le Pales­tinien était mort de faim… Alors vous pourrez célébrer votre supré­matie morale et cultu­relle dans un rituel de mort."

"Je m’appelle Samer al-Issawi, l’un de ces Arabes, comme le dit votre armée. Ce Jéru­sa­lémite que vous avez enfermé sans aucune raison sauf qu’il avait décidé de quitter Jéru­salem pour la ban­lieue de la cité. Je suis passé en jugement deux fois parce que l’armée (IDF) et le service de sécurité inté­rieure (Shin Bet) dirigent votre Etat et que tout le reste de votre société se cache dans une forteresse…pour se dérober à l’explosion de mes os suspects.

"Je n’ai pas entendu un seul d’entre vous inter­venir ou tenter de bâillonner la voix de la mort qui grandit, tandis que vous êtes tous devenus des fos­soyeurs, des por­teurs d’uniformes mili­taires –vous, le juge, l’écrivain, l’intellectuel , le jour­na­liste, le mar­chand, l’universitaire ou le poète. Je n’arrive pas à croire qu’une société entière a pu devenir le gardien de ma mort et de ma vie, défenseur des colons qui per­sé­cutent mes rêves et mes arbres.

"Israé­liens, je mourrai content. Vous ne me chas­serez pas de ma terre et de ma patrie…vous ne péné­trerez pas dans mon esprit qui refuse de renoncer… peut-être com­prendrez vous main­tenant que le sens de la liberté est plus fort que le sens de la mort. N’écoutez pas vos généraux et les mythes pous­siéreux. Les vaincus ne res­teront pas vaincus et le vain­queur ne restera pas vic­to­rieux. L’histoire ne se mesure pas seulement dans les batailles, les mas­sacres ou les prisons, mais en tendant la main, en paix, à soi même et à l’autre.

"Israé­liens, je m’appelle Samer al-Issawi. Ecoutez ma voix, la voix du temps qu’il reste –le mien et le vôtre. Libérez vous de la quête avide du pouvoir. N’oubliez pas ceux que vous avez enfermés dans des prisons et des camps, entre les portes d’acier qui empri­sonnent votre conscience. Je n’attends pas qu’un gardien vienne me libérer, j’attends celui qui vous libérera de ma mémoire."

C’est là l’homme qu’Israël est déterminé à garder enfermé et qu’il laisse mourir. Israël est indif­férent, content de lui, per­sonne n’ouvre la bouche, per­sonne ne pro­teste sauf une poignée de femmes dont l’une, Dafna Banai, m’a fait passer cette lettre.


lien pour accéder à l'article original :  http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/a-letter-from-a-ghost.premium-1.514849