jeudi 28 février 2013

[LiberonsGeorges33] : Scandale: Report au 21 mars !!!! (Photos journée internationale)

Report de la libération de Georges ABDALLAH encore une fois au 21 mars 2013  !

Ajournement de la libération = Amplification de notre mobilisation

http://couppourcoup31.over-blog.com/article-succes-de-la-journee-internationale-pour-georges-abdallah-115763799.html

Toulouse :

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Paris :
Devant les locaux du PS

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Place Saint Michel 

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Perpignan :

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Bordeaux :

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Lens :

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Limoges :

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Allemagne (Stuttgart) :

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Suisse (Zurick) :

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Irlande (Dublin) :

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Jordanie :

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Grèce (Athènes) :
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Liban (Saïda) :
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Suède (Malmo) :
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Italie (Milan) :
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Le prisonnier libéré des géôles sionistes, M. Khodor ADNAN, plante un olivier à Jenin pour la libération de Georges ABDALLAH 

CLINDOEIL-CINEMA : Gérard Mordillat à S ainte Foy, Blanquefort et Cadillac

L' A.C.P.G. (Association des Cinémas de Proximité de la Gironde) présente dans le cadre de l'opération CLINDOEIL-CINEMA

LE GRAND RETOURNEMENT en présence du réalisateur Gérard Mordillat
Avec Jacques Weber, François Morel, Edouard Baer...
  Synopsis : C’est la crise, la bourse dégringole, les banques sont au bord de la faillite, le crédit est mort, l’économie se meurt… Pour sauver leurs mises les banquiers font appel à l’État. L’État haï est soudain le sauveur ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres. Adapté de la pièce de Frédéric Lordon cette histoire d’aujourd’hui se raconte en alexandrins classiques. C’est tragique comme du Racine, comique comme du Molière…
Gérard Mordillat, romancier et cinéaste. Il publie des poèmes aux Lettres Nouvelles avant de réaliser La Voix de son maître, un documentaire sur le discours patronal. Responsable des pages « Livres » à Libération, il publie en 1981 son premier roman, Vive la sociale !, qu’il adapte au cinéma en 1984. Auteur d’une quinzaine de romans et d’essais et d’autant de films de fiction (Billy-Ze-Kick, Fucking Fernand...) et documentaires (La véritable histoire d'Artaud le Momo,...), il est, avec Jérôme Prieur, le réalisateur des séries télévisées « Corpus Christi », « L’origine du christianisme » et « L’Apocalypse ».

SAINTE-FOY-LA-GRANDE - vendredi 1er mars - 18H - Cinéma La Brèche -
BLANQUEFORT - vendredi 1er mars - 20H45 - Cinéma Les Colonnes -
CADILLAC - samedi 2 mars - 18H - Cinéma Le Lux -


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[RESF33] Parrainages des eleves des squats vendredi

Affichette parrainage.pdf Download this file

Les parrainages organisés vendredi prennent une importance particulière dans une semaine où les habitants des squats ont été particulièrement malmenés.
Il nous faut être les plus nombreux possible pour exprimer notre solidarité.
Ci dessous l'affichette qui sera placardée sur tout le quartier et dans les écoles de la Bastide demain.
Brigitte Lopez

EVACUATION DES ROMS A BORDEAUX : REACTION D'ASSOCIATIONS DE DEFENSE DES DROITS

Communiqué Roms 26-fev-2013.pdf Download this file

Bonjour,


Suite aux évacuations de squats opérées hier à Bordeaux Bacalan et à Bordeaux-Bastide, plusieurs associations de défense des droits ont souhaité réagir en dénonçant une politique qui privilégie l'expulsion à l'intégration de communautés de ressortissants européens.

Vous trouverez ci-joint le texte du communiqué commun co-signé de l'ASTI, de la CIMADE, de la FSU, de la LDH Gironde, du RESF, du Syndicat des Avocats de France et du Syndicat de la Magistrature.

Bien cordialement

Jean-Claude Guicheney
Président LDH Gironde
Contact : 07 77 25 83 17

mercredi 27 février 2013

Pour TOUT comprendre sur les intermittents du spectacle

Chers amis

Vous trouverez ci-dessous 2 liens avec 2 films Ripostes que nous venons de faire pour répondre au scandale de la désinformation sur le déficit de l’assurance chômage des intermittents du spectacle (Ripostes 1) et pour répondre à un reportage diffusé dans l’émission “C dans l’air” où il y a une connerie toutes les 10 secondes.
Envoyez les par tous les moyens possibles, publiez sur facebook, etc etc
L’attaque est forte, il faut se défendre
Bien à vous
Sam
 
Ripostes, Ep n°1 - Le déficit des annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle n'existe pas
 
Cela fait 10 ans déjà, en 2003, qu'une réforme de l'assurance-chômage des intermittents du spectacle a été décidée pour répondre à un prétendu déficit. Une nouvelle réforme s'annonce en 2013 et l'argument du déficit ressort...
Or ce déficit n'existe pas ! Démonstration.
 
Regardez ce film, publiez le sur votre compte Facebook si vous en avez un, diffusez, diffusez, diffusez !
 
 

Ripostes, Ep n°2 - DésinTox
 
Un ciné-tract de la Coordination des Intermittents et Précaires d'IDF en réponse à l'émission C dans l'Air du 29 janvier 2013, véritable intoxication une fois de plus sur les intermittents.
 

mardi 26 février 2013

Rassemblements du 27 février à Bordeaux pour la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah

nous nous retrouverons mercredi 27 février 2013 à 12 h devant le tribunal à Bordeaux
près de l'école de la magistrature.
Et le soir à 18 h 30… pour demander la libération de Georges.
Il y a du nouveau : la LDH nationale a estimé que si le gouvernement ne libère pas 
Georges Ibrahim Abdallah, cet acte relève de l'arbitraire.

Libertés
25 février
Justice
Auteur de l'article : LDH

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah

Communiqué LDH
Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah est entré dans sa vingt-neuvième année de détention.


Le 19 novembre 2003, la cour d’appel de Pau avait déjà ordonné cette libération conditionnelle, qui avait été infirmée sur appel du parquet le 16 janvier 2004. Condamné en 1984 pour détention de faux papiers, il est renvoyé devant les tribunaux spéciaux en 1987 pour complicité dans les attentats des Farl, et est condamné à la prison à perpétuité. Après huit demandes de libération successives, sa demande de libération a reçu un avis favorable, en janvier, du tribunal d’application des peines, sous réserve d’expulsion du territoire. Le ministère de l’Intérieur n’ayant pas émis de titre d’expulsion, le tribunal d’application des peines (Tap) a ajourné sa décision par trois fois.

Le 28 février, le Tap doit se pencher à nouveau sur l’examen de la demande de libération. Cette demande doit recevoir un avis favorable. Georges Ibrahim Abdallah a accompli sa peine.

La Ligue des droits de l’Homme considère que rien ne justifie aujourd’hui son maintien en détention, et qu’un nouveau refus ne pourrait être considéré que comme un acte arbitraire.

Paris, le 25 février 2013.


Georges Ibrahim Abdallah est prisonnier politique en France depuis 1984 (28 ans !). Il s’engage dès la fin des années soixante dans la résistance palestinienne et libanaise contre l’occupation et la colonisation sioniste de son pays le Liban (1978).

Il entame sa 29° année de détention alors que légalement il est libérable depuis 1999. La justice française a autorisé sa libération en 2003, mais le parquet a fait appel sous les pressions du gouvernement des Etats Unis (partie civile dans cette affaire !).

Résultat : Georges reste enfermé !

L’appel du parquet a perturbé les juges... et depuis, toutes ses demandes de libération ont été refusées.

Mercredi 21 novembre 2012, la justice décide à nouveau sa libération sous condition de son extradition vers le Liban. Février 2013, Georges ABDALLAH est toujours maintenu en prison car le Ministre Valls ne signe pas son arrêté d'expulsion.

Les magistrats du Parquet sous la responsabilité du Garde des Sceaux Taubira, multiplient les procédures dilatoires et retiennent Georges Abdallah en prison.
L'Etat français le maintient en prison sous prétexte
qu’il persiste à revendiquer le droit à la résistance contre l'occupation. En fait, sa libération déplairait aux impérialistes : USA et Israël.

Nous dénonçons les appels successifs du parquet contre la libération de Georges ABDALLAH. Nous demandons à ce même parquet :

Pourquoi n’y a-t-il pas eu un seul appel quand on a su que son avocat Me. Mazurier, s’est avéré agent de la DGSE, et chassé du barreau de Paris ?

Cette justice est-elle la même qui a libéré Papon, Bousquet et qui n’a jamais poursuivi le général Aussarès ?

Cette justice qui se prétend indépendante devant les pays du tiers monde montre clairement aujourd’hui qu’elle est directement soumise aux ordres des Politiques. Eux- mêmes ne sont-ils pas les suiveurs de la politique américaine ?

L’Etat français met en avant son refus que les libanais accueillent Georges en héros de la Résistance. Pour la France, c’est un « terroriste ». Nous rappelons que lors de l’invasion israélienne en 2006 au Liban, plus de 1500 civils libanais ont péri. Seule, la résistance héroïque libanaise a réussi à contrer leurs machines de guerre et à les obliger à se retirer.

Rappelez-vous le cas Cassez, une détenue de droit commun, accueillie en fanfare à son arrivée en France et reçue à l’Elysée. Georges, un résistant, injustement laissé en prison, devrait arriver en catimini pour faire plaisir à nos Politiques qui, eux, veulent faire plaisir à ...?

Tous les Libanais comprennent que Georges est séquestré contre toute légitimité : Ses partisans multiplient les activités de soutien empêchant notamment l’accès à l’ambassade française à Beyrouth pendant plusieurs jours, le gouvernement libanais a chargé un comité ministériel de discuter avec les autorités françaises du dossier de sa libération et le Président de la République libanaise a convoqué l’ambassadeur français.

Le Liban est convaincu que la « séparation des pouvoirs » n’est qu’une coquille vide.

L’image de la France au Liban est irrémédiablement ternie par cette injustice flagrante !

Appel pour deux rassemblements devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux Mercredi 27 février à 12h puis à 18h30

Signataires : ISM-France, UJFP, Jacques Gaillot, Fondation FRANTZ FANON, Palestine 33, Génération Palestine 33, collectif Palestine libre (Toulouse), coup pour coup 31, Jeunes Communistes 33, Gauche Anticapitaliste 33, AFPS Pau, Solidaires Ariège, Couserans-Palestine, LDH Talence, UD CGT 33, comité palestine 81, solidaires 33 , NPA 33, LDH Gironde, comité libérons Georges 33, DNSI, EELV 33, PG 33, PCOF 33.

lundi 25 février 2013

Appel à soutien - plainte pour diffamation contre le collectif féministe bordelais contre les violences sexistes dans l'enseignement supérieur

APPEL A SOUTIEN : Sexisme dans l’enseignement supérieur : la fin d’un tabou qui n’en finit pas…

En 2002, le CLASCHES (Collectif de Lutte Anti-sexiste contre le Harcèlement Sexuel dans l’Enseignement Supérieur) dénonçait publiquement les violences sexistes dans le monde universitaire. Depuis, si des avancées législatives ont été obtenues, les pratiques tardent à changer.
Ainsi, le 24 janvier 2013, le Collectif féministe bordelais contre les violences sexistes dans l’enseignement supérieur dénonçait publiquement les propos sexistes et homophobes contenus dans des pages Facebook intitulées « Osez le masculin » et « Osez le masculisme ». Ce petit groupe d’étudiants revendiquait son appartenance à Sciences Po Bordeaux. La direction de l’IEP a réagi et des procédures disciplinaires sont en cours. Nous avons également dénoncé un certain climat propice à l’expression des propos sexistes et homophobes. Nous pensons que toute institution d’enseignement supérieur doit lutter contre la « tradition dite potache », qui n’est que l’expression des rapports de domination, et contre les discriminations de sexe : 95% des professeurs d’université sont des hommes à l’IEP de Bordeaux qui n’est pas une exception en matière d’inégalité dans l’accès aux positions hiérarchiques les plus élevées puisqu’au niveau national, et toutes disciplines confondues, les femmes représentent 23% des professeurs d’université. Alors que nous témoignons de ces inégalités, la direction de l’IEP de Bordeaux a déclaré dans la presse vouloir porter plainte pour diffamation contre le Collectif bordelais contre les violences sexistes dans l'enseignement supérieur (article de Libération du 8 février 2013, « Sciences po et le sexisme de ses étudiants »).
Plus largement, cette affaire révèle la banalisation des violences sexistes dans l’enseignement supérieur : la culture du silence, comme celle de la protection de l’image et de la réputation des grandes écoles et des universités constitue un terreau favorable à la perpétuation de pratiques qui ne seront jamais trop dénoncées. Si la révélation peut heurter, elle ne doit pas faire oublier qui sont les premières victimes de ces rapports de pouvoir. Elle est nécessaire pour peu que l’on veuille que disparaissent les discriminations de sexe et les violences sexistes dans le milieu universitaire.
C’est pourquoi nous demandons :
-          La nomination d’un.e chargé.e de mission à l’égalité dans toutes les universités et les grandes écoles bordelaises, comme cela est proposé par la Charte pour l’égalité entre les Femmes et les Hommes, signée par la C.P.U, la C.D.E.F.I et la C.G.E., Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement Supérieur,  le 7 février 2013.
-          La mise en place d’une cellule de veille contre le harcèlement sexuel et le sexisme, à l’échelle du campus, sur le modèle de la CEVHIS de Lille 3 par exemple, ou comme il en existe sur certains campus allemands, hollandais, nord-américains, etc.
- La garantie (création des conditions politiques et matérielles) d’une réflexion et d’un réel débat concernant les rapports de domination dans l’enseignement supérieur au niveau des étudiant.e.s et du personnel.
Pour briser le silence et pour que les intimidations contre le Collectif féministe bordelais contre les violences sexistes dans l’enseignement supérieur cessent, nous avons besoin de votre soutien et vous invitons à signer et diffuser largement cet appel public.

POUR SIGNER L’APPEL : 
Le Collectif féministe bordelais contre les violences sexistes dans l’enseignement supérieur.

Blog du Collectif : http://collectifantisexistebordeaux.wordpress.com/

samedi 23 février 2013

CLINDOEIL : Gérard Mordillat à Sainte Foy, Blanquefort et Cadillac

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CLINDOEIL : 5 caméras brisées

Dans le cadre de l'opération CLINDOEIL-CINEMA, l'Association des Cinémas de Proximité de la Gironde présente

5 CAMERAS BRISEES
-  Documentaire d'Emad Burnat et Guy Davidi - Palestinien , israélien , français - sortie le 20 février
Zeugma films - 1H30

Résumé : Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un " mur de séparation" qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour "protéger" la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de co-exister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce conflit sans fin...

CADILLAC - vendredi 8 mars - 20H30 - Cinéma Le Lux -
LEOGNAN
- samedi 9 mars - 17H30 - Cinéma Georges Brassens  -  Espace Culturel Georges Brassens
CREON
- samedi 9 mars - 21H - Cinéma Max Linder -
SAINTE-FOY-LA-GRANDE
- dimanche 10 mars - 18H - Cinéma La Brèche -
Débats
après chaque projection avec
Philippe Arnaud
,
militant anarchiste, il a participé à plusieurs missions en Palestine notamment sur les prisons israéliennes et sur la résistance non violente des villageois palestiniens de Bil'in. Il a contribué à la rédaction d'un dossier de 8 pages sur le film 5 caméras brisées édité par Le Monde Libertaire. Il anime Achaïra, l'émission du Cercle libertaire sur la Clé des Ondes et les blogs  cerclelibertairejb33.free.fr et caamlg.free.fr
André Rosevègue
est porte-parole de l'UJFP - Aquitaine (Union Juive Française pour la Paix - http:/www.ujfp.org) et co-organisateur des rencontres La classe ouvrière c'est pas du cinéma 


mercredi 20 février 2013

[LiberonsGeorges33] Samer ISSAWI envoie un message au monde libre - Bordeaux se mobilise samedi 23 février 15h - place St projet

Appel pour un rassemblement pour la libération du résistant palestinien Samer ISSAWI 
et tous ses camarades courageux détenu(e)s dans les geôles de l'occupant israélien

ce samedi 23 février à 15h Place St Projet Bordeaux

cet appel est adressé aux militants et aux organisations 
pro-palestinienne, anti-coloniale, anti-impérialiste,  ...

réunion de travail maintenue vendredi 18h30 au 8 rue de la course Bdx


 

Message de Samer Issawi, en grève de la faim depuis 213 jours consécutifs, transmise aujourd'hui par son avocat

Par Samer Issawi (Palestine - 20 février 2013)


Mahmoud Abu Sneineh, l'avocat de Samer al-Issawi, a réussi à lui rendre visite aujourd'hui 20 février à la "clinique" de la prison Ramle section hopital, malgré les restrictions de visite imposées par les autorités d'occupation.


"Salutations à tout le peuple palestinien et au monde libre qui luttent pour la liberté des prisonniers, tous les prisonniers, et surtout celle des prisonniers malades qui sont dans la prison clinique de « l'abattoir » de Ramleh ; ces héros qui ont donné leur corps et des années de leur vie à la Palestine et au peuple palestinien méritent qu'on se batte pour leur libération.


Message de Samer Issawi, en grève de la faim depuis 213 jours consécutifs, transmise aujourd'hui par son avocat

 

D'autres photos prises lors de l'audience de Samer Issawi, le 19 février 2013, à Al-Qods occupée, ici

 

Aujourd’hui le peuple palestinien a prouvé à l'occupation malgré les conditions difficiles vécues, que la question des prisonniers fait partie des priorités de chaque Palestinien et Palestinienne ; la situation économique et le chômage ne peuvent pas distraire le peuple palestinien de ses prisonniers, ces individus courageux qui ont pris sur eux de défendre la nation arabo-islamique et ses sites sacrés. Je suis triste de ne pouvoir partager avec vous cette grande bataille pour le soutien des prisonniers, mais j'ai décidé de m’abstenir de boire de l’eau pour participer à la grande bataille que vous menez sur le terrain.

 

Veuillez également adresser un salut chaleureux à tous ceux qui sont assis sous des tentes de solidarité partout, surtout ceux qui font la grève de la faim parmi eux. Veuillez également adresser des salutations à ceux présents sous la tente de Nazareth à l'initiative du père Atallah Hanna et toutes les personnes impliquées dans les sit-in ou dans les marches de soutien aux prisonniers de guerre.

 

Je salue les champions qui étaient hier devant le palais de justice et ont brisé toutes les restrictions et même les expressions de l'occupation (Jérusalem Ouest et Jérusalem Est) ; ils ont prouvé à l’occupation que Jérusalem est une Jérusalem unie. C’est la même Jérusalem dans laquelle ils ont posé leurs pieds avec dignité, ce sont les mêmes rues dans lesquelles nos ancêtres se sont promenés avant que l’occupation ne tue un grand nombre et expulse le reste d’entre eux.

 

Je vous salue et je suis fier de vous, votre présence et votre lutte soutiennent mon moral et ma résistance ; hier, quand je vous ai vus devant le palais de justice, je me suis senti libre et j’ai vu les geôliers devenir des prisonniers, j’ai vu l’humiliation sur leurs visages quand ils ont vu combien vous êtes accrochés à votre terre malgré la judaïsation de Jérusalem.

 

J’embrasse vos pieds purs et dignes qui ont libéré une partie de la terre sainte et ont porté haut le drapeau palestinien, embrasser vos pieds est un honneur pour moi.

 

Réjouis-toi, Jérusalem, de tes champions, les protecteurs de la Terre Sainte, de l'église de la Résurrection et de la mosquée Al-Aqsa.

 

Nous nous retrouverons bientôt, ô champions de la Palestine et du monde libre.

 

Mes salutations au monde libre, partout, en particulier en Egypte, aux supporters du groupe Zamalek et au présentateur de sport sur Aljazeera, et à chacun de vous individuellement. A Chahd et à Malika.

 

Concernant ma santé, j’ai été transféré jeudi à l'hôpital mais je ne peux pas me souvenir de son nom ; après une chute brutale de la pression artérielle et du rythme cardiaque, où la pression était 40/74 et 35 battements de cœur par minute, j’ai perdu la conscience.

 

Je continue la grève jusqu’à la liberté ou la mort.

mardi 19 février 2013

[prisonniers palestiniens] : Samir Issawi est en grève de la faim depuis 2 16 jours !

Lisez la lettre de Samer ISSAWI et intervenez !

Ci-dessous la lettre de Samer Issawi, en grève de la faim depuis 209, jours et en train de mourir dans une prison israélienne, sans que l’occupant ne puisse donner le motif de sa réincarcération.

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Ce qu’est devenu Samer Issawi, 33 ans

Samer Issawi a fait passé cette lettre par son avocat :  "Ma santé s’est détériorée à un point extrême et ma vie tient à un fil. Mon corps est dans un grand état de faiblesse mais je reste patient et je continue mon combat. Mon message est le suivant : je lutterai jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière goutte d’eau dans mon corps, jusqu’au martyre. Dans cette bataille devenir un martyr pour moi est un honneur. Mon martyre est une réelle bombe dans la confrontation avec les tyrans et les geôliers, face à la politique raciste d’occupation qui vise à humilier notre peuple et qui emploie contre nous tous les moyens d’oppression et de répression.

Je dis à mon peuple : je suis plus fort que l’armée d’occupation et que ses lois racistes. Moi, Samer Al-Assawi, enfant de Jérusalem, je vous dicte mes dernières volontés au cas où je tomberai comme un martyr : vous porterez mon âme comme un cri pour tous les prisonniers, femmes et hommes, un cri pour la liberté, pour l’émancipation et le salut de ceux qui ont connu le cauchemar des prisons et leur terrible noirceur.

Ma bataille ne concerne pas seulement la liberté individuelle. La bataille que j’ai menée avec mes héroïques camarades, Tariq, Ayman et Ja’affar, c’est la bataille de tout un chacun, la bataille du peuple palestinien contre l’occupation et contre ses prisons. Notre but est d’atteindre la liberté et la souveraineté dans notre pays libéré et notre bien aimée Jérusalem.

Les faibles forts battements de mon cœur je les dois à votre grande persévérance. Merci à vous mon peuple ! Mes yeux, qui perdent peu à peu la vue, tirent leur lumière de votre solidarité et de votre soutien. Ma voix, à peine audible, tire sa force de votre voix, qui est plus forte que la voix du gardien et plus haute que les murs.

Je suis l’un de vos enfants parmi les milliers de vos enfants qui sont prisonniers et qui languissent en jeûnant dans les prisons, en attendant la fin de leur calvaire, de leurs douleurs et de la souffrance de leurs familles. Les docteurs m’ont dit que je risquais une attaque à cause des battements désordonnés de mon cœur, du manque de sucre et de ma tension très basse. Mon corps est très froid et la douleur qui n’a de cesse m’empêche de dormir. Mais malgré l’extrême fatigue et les maux de tête chroniques, quand je bouge dans ma chaise j’essaye de réunir tout mon courage pour faire la route jusqu’au bout.

Il n’y a pas de retour possible, seulement ma victoire qui est fondée sur le Droit alors que ma détention n’a pas de validité et est illégale.

Je tire toute ma force de mon peuple, de tous les gens à l’esprit libre dans le monde, ainsi que des familles de prisonniers qui continuent à clamer jour et nuit pour la liberté et la fin de l’occupation.

N’ayez pas peur pour mon cœur s’il se met à s’arrêter, n’ayez pas peur pour mes mains si elles se paralysent. Je suis toujours en vie maintenant et demain et après ma mort parce que Jérusalem coule dans mon sang, ma dévotion et ma foi.

Palestine, 16/02/3013.

Cette lettre a été publiée par Free Haifa, à la fois en arabe et en hébreu.

(Traduit par Annie et Pedro)

Nous signalons que 4 autres Palestiniens emprisonnés sont en grève de la faim :

AYMAN SHARAWNA, 36 ans, habitant d’Hébron libéré comme Samer Issawi dans le cadre de l’accord Shalit, en octobre 2011, et réincarcéré 3 mois après sa libération.

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Il est détenu dans la prison de Ramleh, en toute illégalité, et ne s’alimente plus depuis près de 240 jours (avec quelques interruptions) Il a perdu la vue, souffre de graves problèmes rénaux, du foie et des jambes.

- JAFAR AZZEDINE, 41 ans, originaire de Jénine, il est incarcéré à la prison de Megiddo depuis le 22 novembre dernier, sans inculpation ni procès. Il est en détention "administrative". Il ne s’alimente plus depuis 84 jours, n’absorbant que de l’eau sans additifs.

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- TAREK QA’ADAN, 40 ans est également originaire de Jénine et en détention "administrative" à la prison de Megiddo depuis la même date que Jafar Azzedine. Il est en grève de la faim depuis 83 jours.
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- FADI WASSHA est en grève de la faim depuis 18 jours.

EXIGEONS LEUR LIBERATION !

MARDI SOIR A PARIS : RASSEMBLEMENT A PARTIR DE 18 H A LA SORTIE DU METRO SOLFERINO (LIGNE 12) (EN FACE DU SIEGE DU PS, A PROXIMITE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ET DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

MARDI SOIR A LILLE : RASSEMBLEMENT A 18 H SUR LA GRAND PLACE

ORGANISEZ DES PROTESTATIONS DANS D’AUTRES VILLES !

INTERPELEZ LE MINISTRE FRANÇAIS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES : secretariat.cm2@diplomatie.gouv.fr

et LA PRESIDENTE DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES A L’ASSEMBLÉE NATIONALE, ELISABETH GUIGOU : eguigou@assemblee-nationale.fr


CAPJPO-EuroPalestine
Adresse de cette page sur l'Internet : http://www.europalestine.com/spip.php?article8078

Mustafa Barghouti, député palestinien, a lancé un appel ce jeudi pour que le monde agisse et sauve la vie du gréviste de la faim palestinien Samer Tariq Issawi, tandis que des responsables des Nations Unies déclaraient avec fermeté qu’Israël devait soit inculper soit libérer les détenus.


L’avocate Shirine al-Issawi, la sœur de Samer al-Issawi, a elle-même été interpellée et maltraitée par les forces israéliennes d’occupation.

La santé du prisonnier palestinien Samer Tariq Issawi se détériore rapidement, et ses proches craignent à présent pour la vie de ce militant âgé de 33 ans.

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Samer Tariq Issaw lors de sa dernière comparution devant le juge israélien - Il ne pèse aujourd’hui plus que 47 kilos, ce qui n’a pas empêché ses geôliers de la maltraiter, lui ainsi que sa famille 

Cinéréseaux : lundi 25 février, film sur Elisée Reclus

Bonjour amis de CINÉRÉSEAUX,

Côté cinéma, cette nouvelle année se présente sous les meilleurs auspices. En cette 6ème année d'existence, CINÉRÉSEAUX
s'ouvre à de nouvelles rencontres et s'engage dans de nouveaux projets.

Un partenariat ayant été initié avec le Service Pénitentiaire de la Gironde, CINÉRÉSEAUX interviendra à raison d'une fois par trimestre à la Maison d'Arrêt de Gradignan.

Pour notre 3ème festival (qui se déroulera du 26 au 29 septembre 2013), le cinéaste SILVANO AGOSTI sera de nouveau à nos côtés. Cinq films de sa maturité totalement inédits en France seront présentés, issus d'un long travail de traduction et de sous-titrage mené par une formidable équipe de bénévoles franco-italiens.
En résonance avec les long-métrages de ce "cinéaste clandestin", des films réalisés par ce que nous avons appelé le "jeune cinéma" lors de notre second festival (décembre 2012) seront diffusés.

Mais pour l'heure, nous vous invitons à la 1ère séance CINÉRÉSEAUX de l'année : une projection-rencontre autour du film ÉLISÉE RECLUS, LA PASSION DU MONDE de Nicolas Eprendre. Un portrait sous le signe de l'eau de ce passionnant géographe et anarchiste, dont la pensée fluide et sans frontières résonne intimement avec nos débats géopolitiques contemporains.

Et en 1ère partie de soirée, nous échangerons autour des usages domestiques de l'image avec le court-métrage de Pascal Babin, PHOTO DE FAMILLE.

Après les projections, débats avec les réalisateurs et en présence d'Hélène Sarrazin (biographe d'Elisée Reclus), table de presse et pot-dégustation présenté par notre œnologue.

Au plaisir de vous y retrouver !


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lundi 18 février 2013

MEETING Flexibilisation et Mobilité Forcée

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[Chômage] : Mobilisation pour la journée nationale d'action en hommage au chômeur mort par immolation

Bordeaux le 18  février 2013


Mobilisation pour la journée nationale d'action en hommage à Djamal Chaab, mort par immolation et aux autres tentatives de suicides ayant pour cause la précarité
 
Le chômage tue:

Rassemblement MERCREDI 20 FÉVRIER 2013 à 12h
Place Ravezie devant le Pôle emploi Tram C arrêt Ravezie.


Le 13 février 2013 un homme, privé d'emploi et d'indemnisation s'est immolé devant son agence de Pôle Emploi à Nantes. Le 15 février 2013 deux tentatives d'immolation par le feu ont lieu, une à Saint Ouen et l'autre à Beaume.  

Comment rester silencieux face à ces drames qui viennent allonger la longue liste des suicides des personnes laissées pour compte et des salariés victimes du stress au travail.

Nous sommes en droit de nous demander si ce gouvernement prend la mesure dudésespoir et de la souffrance dont sont victimes de plus en plus de demandeurs d'emploi et de travailleurs précaires.

Le ministre du Travail par ses déclarations évite de se poser la question du fonctionnement de Pôle Emploi et de son incapacité à offrir les services dus aux chômeurs.

Qu'attend le gouvernement pour mettre fin au fonctionnement déshumanisé de Pôle Emploi et aux sanctions qui aboutissent à priver un demandeur d'emploi de toutes ressources ?

2013 est l'année de renégociation de l'assurance-chômage à l'Unédic.  Ne l'oublions pas !
Aujourd'hui l'Unédic laisse sur le carreau 58% des demandeurs d'emploi !
N'est-ce pas scandaleux qu'un système d'assurance-chômage ne puisse pas prendre en charge tous les chômeurs ?
N'est-ce pas scandaleux que plus de la moitié d'entre eux ne soit pas indemnisée ?!
Et pourquoi est-ce ainsi ?
Qui tient la bourse, qui décide de nos allocations?
Qui met en place des règles d'indemnisation toujours plus drastiques ?
Qui commande à l'Unédic ?  C'est le MEDEF et ses alliés CFDT, CGC, CFTC, minoritaires au sein des syndicats de salariés.

Ce sont ceux-là mêmes,sous la houlette du gouvernement, qui viennent designer un accord "gagnant/gagnant" pour les patrons, mais bien
"perdu/perdu" pour les salariés avec ou sans emploi. L'heure est à la résistance contre le patronat et ses alliés qu'ils soient dans le champ social ou dans le champ politique.

Il est urgent d'arrêter cette spirale qui condamne de plus en plus de salariés à vivre dans la pauvreté et dans l'insécurité et qui entraîne dépression et suicide quand la souffrance devient insupportable.

Ces drames de la pauvreté, de la misère sont nombreux et la plupart sont invisibles ! Ils n’ont pas tous lieu devant des endroits symboliques comme Pôle emploi ou des CAF ! Pourtant des sociologues estiment  qu’il y a entre 750 et 1000 suicides par an générés par la pauvreté et le désespoir !

Partout, ce sont des suicides et des tentatives de suicides de trop. Mais faut-il rappeler que la chaine des responsabilités est longue, et que cela provient essentiellement des décisions économiques mondialisées soutenues par les acteurs politiques actuels et précédents, qui continuent et accentuent à perpétuer un système économique libéral détruisant progressivement les conditions d'existence!  Le chômage n'en est qu'un aspect visible .

La remise en question totale des acteurs qui ont établi cette machine à broyer devrait être mise à l'ordre du jour. Combien de chômeurs morts leur faut-il pour faire le bilan d'une situation intolérable dans un pays qui se dit la cinquième puissance économique  et qui ose donner des leçons en ce qui concerne les droits de l'homme.

Il est plus que temps que les chômeurs et les salariés  se mobilisent !

Nous devons mettre en place un Large Front du Refus pour défendre nos droits sociaux, afin de faire  connaitre nos revendications légitimes auprés de Pôle emploi et en matière d'assurance-chômage :
- Arrêt immédiat des radiations
- Abrogation de la loi droits et devoirs des demandeurs d'emploi 
- Suspension des demandes de remboursement des trop perçus ( indus)
- Retour immédiat  à un accueil humain à Pôle emploi
- Indemnisation de toutes les formes de chômage
- Un revenu garanti avec ou sans travail  

Notre peine face à ce suicide et ces tentatives de suicides n’a d’égale que notre colère et notre révolte.


Pour AC! GIRONDE
Joëlle Moreau présidente

-- °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° local d'AC ! Gironde 21 rue Saincric 33000 Bordeaux Permanences du Lu au Ve de 15h à 18h tél: 05 56 81 88 91 Port:06 76 59 61 71 http://www.ac-chomage.org Ecoutez AC!Tonne chaque mercredi à 17h 90.10 Mhz "La clé des ondes" °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Le Monde Libertaire GRATUIT N°28 - du 20 février 2013

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dimanche 17 février 2013

[LiberonsGeorges33] Merc. 27.02 : Rassemblements pour G.I. Abdallah

appel recto verso 27 fevrier 2013.pdf Download this file

Le parquet a fait un DEUXIEME appel contre la libération de Georges ABDALLAH.

Nous dénonçons les obstructions abusives de Taubira 
contre la libération d'un résistant ! 
Et exigeons son retour immédiat vers son pays, le Liban !

A l'occasion de la journée internationale pour sa libération 
 RASSEMBLEMENTS
devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux
12h puis à 18h30 

Les appels infinis, le pourvoi en cassation ne suffiront peut être pas à la Garde des Sceaux...
Devra-t-elle créer une nouvelle loi pour le maintenir "légalement" en prison comme l'ont déjà fait ses prédécesseurs ...!?

Diffusons largement l'appel (en pièce jointe)
vous pouvez encore ajouter votre signature 

ci-dessous l'appel du collectif pour un rassemblement à Paris 

 Date: Sat, 16 Feb 2013 16:57:11 +0100
 Subject: Merc. 27.02 : Rasemblement à Paris pour G.I. Abdallah

MERCREDI 27 FÉVRIER 2013 : RASSEMBLEMENT A PARIS POUR G.I. ABDALLAH

 Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire arabe,
 condamné à perpétuité pour des actions de résistance contre l'occupation
 israélienne de son pays, le Liban, et détenu depuis 29 ans dans les
 prisons françaises, est libérable depuis 1999.

 La dernière demande de libération, déposée en janvier 2012, a obtenu, le
 21 novembre, un avis favorable du tribunal d'application des peines.

 La libération de Georges Ibrahim Abdallah est conditionnée à un arrêté
 d'expulsion, que le ministère de l'intérieur refuse de signer,
 satisfaisant en cela aux injonctions étatsuniennes.
 Ainsi, pour la deuxième fois, les États-Unis sont intervenus pour empêcher
 la libération de Georges Ibrahim Abdallah. En toute complicité, les
 autorités françaises obtempèrent.

 Parce que Georges Abdallah, tout au long de son incarcération, a gardé
 intacts ses convictions politiques anti-impérialistes et son engagement
 solidaire aux côtés des peuples en lutte et tout particulièrement du
 peuple palestinien, l'État français s'obstine à ne pas le rendre à sa
 famille et à son pays.
 
 Le 28 février prochain, à la suite de l'appel du Parquet, aura lieu à
 Paris une énième audience.

 Les appels du Parquet, les ajournements de décision, le pourvoi en
 cassation, la procédure rocambolesque et l'obstruction politique n'ont
 pour seul but que d’entraver la libération de notre camarade. Ils
 n'empêcheront pas la mobilisation internationale de tous ceux, de plus en
 plus nombreux, déterminés à voir Georges Ibrahim Abdallah enfin libre.

 Dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec Georges
 Ibrahim Abdallah, rassemblons-nous pour dénoncer à nouveau cet acharnement
 judiciaire et politique et exiger la libération immédiate de Georges
 Ibrahim Abdallah.

 Rassemblement
 Mercredi 27 février 2013
 de 18h30 à 20 h
 Place Saint-Michel, Paris 6e
 (esplanade de la fontaine Saint-Michel)

 
 Premier signataire :
 Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

samedi 16 février 2013

Travaille… et tais-toi !

Travaille… et tais-toi !

Le 11 janvier, les négociations nationales dites de « sécurisation de l'emploi » ont abouti, pour les salariés, à un recul extrêmement significatif et alarmant de leurs droits. François Hollande les avait revendiquées dans sa demande de compromis historique. La CFDT, la CGC et la CFTC, dans leur tradition de collaboration de classes, en décidant de le parapher, portent un coup ignoble au droit du travail. Cet accord concerne tous et toutes les salarié-e-s du privé et prétend mettre en place tout ce dont le Medef a toujours rêvé et qu'il n'avait jusqu'alors jamais réussi à imposer.

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À l'heure où, chaque jour, on compte plus de 1 500 nouveaux chômeurs, à l'heure où les ruptures conventionnelles (dont 80 % sont imposées aux salarié-e-s) et les plans de « départs volontaires » explosent, le patronat prétend qu'il serait difficile de licencier et que le droit du travail serait trop rigide ! En réalité, son choix de société est clair : pour travailler, nous devrions accepter sans broncher de perdre tous nos droits.

Flexibilisation ET Mobilité Forcée
L'accord signé en janvier établit une mobilité interne forcée, d'un site à l'autre, sans limite garantie nationalement, en temps et en distance supplémentaires de trajet. Et celui ou celle qui viendrait à la refuser pourra être licencié-e pour motif personnel. Autrement dit, si vous souhaitez garder votre travail, vous n'avez pas d'autre choix que d'accepter la demande de votre patron de vous muter ailleurs.

Sécurisation De La Délinquance patronale
Demain, la possibilité pour tous les salarié-e-s de recourir aux prud'hommes pour obtenir reconnaissance de leurs droits sera réduite par une prescription de deux ans au lieu de cinq ans. L'accord met en place un barème indemnitaire avec un maximum selon l'ancienneté et interdit de remonter au début du préjudice. Au-delà des heures non déclarées ou des salaires non payés, les victimes de mauvaises conditions de travail, de harcèlement, de discriminations et celles de l'amiante apprécieront ce sens de la justice ! Et, en instaurant des indemnités « plafond », les employeurs seraient la seule catégorie justiciable en France échappant à la sanction proportionnelle au délit.

Légalisation Du Chantage À L'Emploi
Ce qui avait échoué sous la présidence de Sarkozy réussira-t-il à être imposé sous Hollande et des députés socialistes ? L'accord prévoit que les salaires puissent être baissés et les horaires modifiés ou modulés pendant deux ans. C'est toujours le même discours : si ça va mal, c'est de la faute des salarié-e-s, qui seraient « trop payé-e-s ». Par contre, rien sur une baisse « temporaire » des dividendes versés aux actionnaires.

Offensive Contre LE CDI
Le Medef n'a pas réussi à imposer son « CDI de projet », mais veut expérimenter pour des salarié-e-s des petites entreprises le contrat « intermittent », c'est- à-dire un contrat 100 % flexibilisé, empêchant toute vie régulière et toute construction d'avenir. Le Medef veut valider l'instauration d'un pseudo-CDI dit « CDI intérim » sur lequel les négociations de branche butaient depuis des mois.

Les Licenciements sans Entrave
Aujourd'hui 3 % des nouveaux chômeurs et des nouvelles chômeuses ont pu « bénéficier » d'un plan social, c'est encore trop pour le Medef. Sa solution est radicale : décider de la procédure de licenciement et du contenu du plan social par un simple document de l'employeur homologué par la direction du travail. Il suffira à l'employeur de consulter le CE (un avis négatif suffit) et d'attendre trois semaines la réponse de l'administration. Sans réponse, le texte est homologué et le patron peut licencier. Le recours à l'expert est limité comme jamais, le juge est mis hors-jeu et tous les délais sont fixés à l'avance (par exemple, pour lourder 300 salariés, ça prendra quatre mois).

En « contrepartie » de ces reculs, des avancées négligeables pour plus tard peut-être, et pas pour tous...

Une Complémentaire santé pour Tous ?
Horizon 2016, les salariés des entreprises de moins de 50 salariés ne sont, pour la plupart, pas concernés. Financée à 50 % par les employeurs et à 50 % par les salariés, ce sont les employeurs qui choisiront l'assureur. Les sociétés d'assurances vont décrocher un pactole de 4 milliards d'euros.

Des « Droits rechargeables » ?
Le Medef a accepté le principe des droits rechargeables, sous condition « d'une mesure d'équilibre financier », ce qui est impossible vu le nombre croissant de chômeurs, sauf à revoir à la baisse l'indemnisation du chômage (qui équivaut aujourd'hui à déjà seulement 57,4% de l'ancien salaire).

Des « Contrats Courts » Enfin Taxés ?
Le Medef a réussi à ce que cette mesure ne rapporte rien à l'Unedic, mais plus de 40 millions d'euros aux employeurs, puisqu'il est décidé d'exonérer de cotisations sociales patronales l'embauche de moins de 26 ans. Un nouveau pactole pour le patronat.

Un Encadrement Du Travail À Temps partiels ?
Le nombre d'heures hebdomadaires minimales de travail pour les contrats à temps partiel est fixé à vingt- quatre. Toutefois, si le ou la salarié-e le demande (et surtout si l'employeur lui conseille de demander), ce minimum peut être diminué. S'agissant des heures supplémentaires, un accord de branche pourra décider d'en supprimer la majoration, comme le revendiquaient récemment les patrons du nettoyage !

Aucune de ces contreparties ne s'applique tout de suite. Il va falloir que de nouvelles négociations s'ouvrent, en particulier dans les branches professionnelles. Le « nouveau modèle économique et social » que cet accord veut imposer n'a rien de neuf : c'est l'idée du « gré à gré » qui est mise en avant pour masquer la destruction des socles de garanties collectives, comme si le ou la salarié-e était à égalité face à son patron. Le Medef tient là une occasion d'agir comme il l'entend, seul !

Quant à la ratification de cet accord par la CFDT, la CGC et la CFTC, cela en dit long sur l'idée que se font ces organisations syndicales de la défense des salariés. En réalité, depuis l'arrivée des socialistes au pouvoir, la CFDT n'aspire qu'à une chose : lui servir de marchepied pour devenir son partenaire social n° 1. Quant aux autres, elles essaient de sauver leur peau en tant qu'appareils sur la représentativité.

Cet accord pourri consacre la ruine de nos droits et de nos acquis : il ne doit pas être entériné.

Les anarchistes n'ont aucune illusion quant au rôle des parlementaires, et c'est pourquoi la nécessité de se mobiliser par l'action directe – la grève – contre sa transposition en loi est urgente. D'autant que, à terme, dans le cadre des politiques d'austérité, les salariés du public sont également menacés.

Partout, l'état et le patronat avancent main dans la main contre nos conditions de travail et nos salaires, justifiant par la crise en cours les atteintes au Code du travail et, plus largement, à tous nos droits. Leur ambition est simple et reste la même depuis toujours sacrifier nos droits et nos acquis sur l'autel d'une rentabilité capitaliste au seul bénéfice des actionnaires, des patrons et des gouvernants.

Toutefois, leurs désirs ne doivent pas être notre fatalité. Mais, pour que les choses changent nous n'avons d'autre choix que de refuser la soumission dans nos entreprises et dans la rue, et de construire ensemble, par la lutte, une société juste, libre et fraternelle.


Télécharger le communiqué en pdf.

Paris, 16 février 2013, Coordination syndicaliste de La Fédération anarchiste
coordinationsyndicaliste@gmail.com

[NDDL] : pour la réunion du 22 à talence

Notre-Dame-des-Landes,

au cœur de la lutte

 

 

Après le film et le débat, vous souhaitez continuer la réflexion et  l’action ?

 

Des questions  sur cet aéroport  ?

Rencontrer des membres d’un collectif ?

Comment participer à la lutte ?

 

 

Venez nous rencontrer et participez à une réunion du comité de soutien

BOCAGE (*)

 

vendredi 22 février à 19H30

salle Mozart à Talence

(Bus TBC Liane 8 arrêt place Mozart  )

 

 

 

Pour plus de renseignements :

Pour recevoir l’actualité sur NDDL ou pour connaître les prochaines actions, inscrivez-vous à la liste de diffusion bocage@riseup.net

 

 

(*)  Collectif BOCAGE

Bordeaux Ouest Contre l'Ayraultport et les Grands Equipements

soutenu  par  CNT UL Pessac,  EELV, NPA, Parti de Gauche, PCOF , …

 


jeudi 14 février 2013

Débat librairie avec J.M Rouillan

SAMEDI 23 FEVRIER - 17H - à l'Athénée Libertaire,

Débat avec Jann Marc Rouillan autour de ses ouvrages De Memoire et exposition de Marie Claire Cordat, performiste, artiste qui a illustre le texte Autopsie du dehors (Contre-points visibles taillés à la lame du rasoir sur fond noir).

Après plus de 23 ans de prison dont six à l'isolement total, Jann-Marc Rouillan est en liberté sous surveillance électronique depuis le 19 mai 2011. Il vient parler de sa trilogie "De mémoire" publié aux éditions Agone.

Dans le premier volet, Jann-Marc Rouillan revient sur la fin de son adolescence, à Toulouse, en 1970.

Les premiers amis, premières amours, premiers camarades, puis les premières armes ; mais aussi l'occasion de décrire une ville, une époque, des mœurs et des idéaux qui furent déterminants pour celui qui prendra bientôt le maquis contre la dictature franquiste.

Après les années d'insouciance à Toulouse, voici celles de la formation sous la dictature en Espagne. Il revient plus particulièrement sur le Mouvement ibérique de libération (MIL) dont il fut membre.

Surtout, on suit le parcours de son camarade anarchiste Salvador Puig Antich, qui fut le dernier condamné à mort politique à subir le supplice du garrot dans l'Espagne de Franco. Le troisième volume revient sur le quotidien du groupe toulousain des GARI (Groupes d'action révolutionnaire internationalistes) en lutte contre la dictature de Franco.

Au-delà d'un récit d'aventures picaresques et insouciantes qui s'étendent sur tout le territoire européen, on voit se dessiner le point de non-retour vers l'engagement dans la lutte armée ...

En février à la boîte à jouer : Je hais les dimanches soirs + Le cirque des petits personnages

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Théâtre La Boîte à Jouer

En février à la Boîte à Jouer...
Du 13 au 23 février à 21h
(du mercredi au samedi) en salle 1
« Je hais les dimanches soirs »

Cie Les Petits Tréteaux
Théâtre

RDV également à la Maison des Femmes le 7 février à 19h pour une rencontre avec la comédienne/metteur en scène Isabelle Vallade.
Elle est prête à partir. Avec ce sentiment récurrent d’urgence et de peur d’oublier quelque chose. Il est vrai que la destination de ce voyage ne supporte aucun retard, aucune approximation. Un voyage qui mène tout droit « Chez Nadine », l’hôtel situé juste en face de la gare à proximité de la centrale de Lannemezan. Des femmes, proches de détenus, s’y retrouvent avec la régularité d’années de visites.
C’est dans cet univers qu’Isabelle Vallade et les deux musiciens des « Mopish Moment » nous transportent, dans cette réalité cruelle et inhumaine du monde carcéral, celui de la prison et de l’exclusion « ordinaire ». Dans ces multiples histoires qui se recoupent, la vie est présente, une vie bouillonnante d’envie, de désir. On partage, on rit, on s’émeut. On est aussi gagné par la colère, la révolte.
A partir de 12 ans
Durée : 1h
Texte et jeu : Isabelle VALLADE
Extraits de texte : Jean-Marc ROUILLAN
Mise en scène : Cécile DRUET
Musique : Cédric VERDIER, Thomas AUFFRAI, Sébastien HUMEAU
Technicien : Stéphane BERLAND

Du 13 février au 2 mars à 21h
(du mercredi au samedi)
en salle 2
« Le cirque des petits personnages »
Cie La Nuit Venue
Cabaret forain burlesque
Visitez leur site internet www.lanuitvenue.fr
 
Dans un décor de bric et de broc, un entre-sort de pacotille, trois petits personnages venus de nulle part, à la démarche clopinant, aux gestes mal assurés, nous proposent un spectacle d’une grande absurdité. A leur façon lunaire et débridée, ils interprètent les grands numéros classiques du cirque forain du début du XXème siècle.
Entre humour et contre-performance, dans la pure tradition du burlesque, ils nous entrainent dans une succession de numéros funambulesques qui n’ont de spectaculaire que l’idée que l’on s’en fait.
Jeux de regards, voix décalées, art de la prose, magie du détail, lenteur mesurée, poésie du geste… Malgré les ratés et les dérapages, les émotions restent tendues sur le fil de l’émerveillement durant ce délirant zapping des foires bohèmes d’antan. 
Tout public
Durée : 1h
Mise en scène: David Ponce
Distribution: Jean-Stéphane Souchaud, Boris Martin, Romain Falguières, David Ponce

Réservations : 05 56 50 37 37 ou betaji@wanadoo.fr
Tarif plein : 13€
Tarif réduit : 9€
Carte 6 entrées : 65€

CONTACT 
Sonia Casalini
La Boîte à Jouer
50 rue Lombard 33300 Bordeaux 
Comment s’y rendre ?
Tram B arrêt Cours du Médoc, Bus n°4 arrêt Médoc, place Saint Martial

Collectif BORDONOR