mercredi 20 février 2013

[LiberonsGeorges33] Samer ISSAWI envoie un message au monde libre - Bordeaux se mobilise samedi 23 février 15h - place St projet

Appel pour un rassemblement pour la libération du résistant palestinien Samer ISSAWI 
et tous ses camarades courageux détenu(e)s dans les geôles de l'occupant israélien

ce samedi 23 février à 15h Place St Projet Bordeaux

cet appel est adressé aux militants et aux organisations 
pro-palestinienne, anti-coloniale, anti-impérialiste,  ...

réunion de travail maintenue vendredi 18h30 au 8 rue de la course Bdx


 

Message de Samer Issawi, en grève de la faim depuis 213 jours consécutifs, transmise aujourd'hui par son avocat

Par Samer Issawi (Palestine - 20 février 2013)


Mahmoud Abu Sneineh, l'avocat de Samer al-Issawi, a réussi à lui rendre visite aujourd'hui 20 février à la "clinique" de la prison Ramle section hopital, malgré les restrictions de visite imposées par les autorités d'occupation.


"Salutations à tout le peuple palestinien et au monde libre qui luttent pour la liberté des prisonniers, tous les prisonniers, et surtout celle des prisonniers malades qui sont dans la prison clinique de « l'abattoir » de Ramleh ; ces héros qui ont donné leur corps et des années de leur vie à la Palestine et au peuple palestinien méritent qu'on se batte pour leur libération.


Message de Samer Issawi, en grève de la faim depuis 213 jours consécutifs, transmise aujourd'hui par son avocat

 

D'autres photos prises lors de l'audience de Samer Issawi, le 19 février 2013, à Al-Qods occupée, ici

 

Aujourd’hui le peuple palestinien a prouvé à l'occupation malgré les conditions difficiles vécues, que la question des prisonniers fait partie des priorités de chaque Palestinien et Palestinienne ; la situation économique et le chômage ne peuvent pas distraire le peuple palestinien de ses prisonniers, ces individus courageux qui ont pris sur eux de défendre la nation arabo-islamique et ses sites sacrés. Je suis triste de ne pouvoir partager avec vous cette grande bataille pour le soutien des prisonniers, mais j'ai décidé de m’abstenir de boire de l’eau pour participer à la grande bataille que vous menez sur le terrain.

 

Veuillez également adresser un salut chaleureux à tous ceux qui sont assis sous des tentes de solidarité partout, surtout ceux qui font la grève de la faim parmi eux. Veuillez également adresser des salutations à ceux présents sous la tente de Nazareth à l'initiative du père Atallah Hanna et toutes les personnes impliquées dans les sit-in ou dans les marches de soutien aux prisonniers de guerre.

 

Je salue les champions qui étaient hier devant le palais de justice et ont brisé toutes les restrictions et même les expressions de l'occupation (Jérusalem Ouest et Jérusalem Est) ; ils ont prouvé à l’occupation que Jérusalem est une Jérusalem unie. C’est la même Jérusalem dans laquelle ils ont posé leurs pieds avec dignité, ce sont les mêmes rues dans lesquelles nos ancêtres se sont promenés avant que l’occupation ne tue un grand nombre et expulse le reste d’entre eux.

 

Je vous salue et je suis fier de vous, votre présence et votre lutte soutiennent mon moral et ma résistance ; hier, quand je vous ai vus devant le palais de justice, je me suis senti libre et j’ai vu les geôliers devenir des prisonniers, j’ai vu l’humiliation sur leurs visages quand ils ont vu combien vous êtes accrochés à votre terre malgré la judaïsation de Jérusalem.

 

J’embrasse vos pieds purs et dignes qui ont libéré une partie de la terre sainte et ont porté haut le drapeau palestinien, embrasser vos pieds est un honneur pour moi.

 

Réjouis-toi, Jérusalem, de tes champions, les protecteurs de la Terre Sainte, de l'église de la Résurrection et de la mosquée Al-Aqsa.

 

Nous nous retrouverons bientôt, ô champions de la Palestine et du monde libre.

 

Mes salutations au monde libre, partout, en particulier en Egypte, aux supporters du groupe Zamalek et au présentateur de sport sur Aljazeera, et à chacun de vous individuellement. A Chahd et à Malika.

 

Concernant ma santé, j’ai été transféré jeudi à l'hôpital mais je ne peux pas me souvenir de son nom ; après une chute brutale de la pression artérielle et du rythme cardiaque, où la pression était 40/74 et 35 battements de cœur par minute, j’ai perdu la conscience.

 

Je continue la grève jusqu’à la liberté ou la mort.

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