mardi 26 février 2013

Rassemblements du 27 février à Bordeaux pour la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah

nous nous retrouverons mercredi 27 février 2013 à 12 h devant le tribunal à Bordeaux
près de l'école de la magistrature.
Et le soir à 18 h 30… pour demander la libération de Georges.
Il y a du nouveau : la LDH nationale a estimé que si le gouvernement ne libère pas 
Georges Ibrahim Abdallah, cet acte relève de l'arbitraire.

Libertés
25 février
Justice
Auteur de l'article : LDH

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah

Communiqué LDH
Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah est entré dans sa vingt-neuvième année de détention.


Le 19 novembre 2003, la cour d’appel de Pau avait déjà ordonné cette libération conditionnelle, qui avait été infirmée sur appel du parquet le 16 janvier 2004. Condamné en 1984 pour détention de faux papiers, il est renvoyé devant les tribunaux spéciaux en 1987 pour complicité dans les attentats des Farl, et est condamné à la prison à perpétuité. Après huit demandes de libération successives, sa demande de libération a reçu un avis favorable, en janvier, du tribunal d’application des peines, sous réserve d’expulsion du territoire. Le ministère de l’Intérieur n’ayant pas émis de titre d’expulsion, le tribunal d’application des peines (Tap) a ajourné sa décision par trois fois.

Le 28 février, le Tap doit se pencher à nouveau sur l’examen de la demande de libération. Cette demande doit recevoir un avis favorable. Georges Ibrahim Abdallah a accompli sa peine.

La Ligue des droits de l’Homme considère que rien ne justifie aujourd’hui son maintien en détention, et qu’un nouveau refus ne pourrait être considéré que comme un acte arbitraire.

Paris, le 25 février 2013.


Georges Ibrahim Abdallah est prisonnier politique en France depuis 1984 (28 ans !). Il s’engage dès la fin des années soixante dans la résistance palestinienne et libanaise contre l’occupation et la colonisation sioniste de son pays le Liban (1978).

Il entame sa 29° année de détention alors que légalement il est libérable depuis 1999. La justice française a autorisé sa libération en 2003, mais le parquet a fait appel sous les pressions du gouvernement des Etats Unis (partie civile dans cette affaire !).

Résultat : Georges reste enfermé !

L’appel du parquet a perturbé les juges... et depuis, toutes ses demandes de libération ont été refusées.

Mercredi 21 novembre 2012, la justice décide à nouveau sa libération sous condition de son extradition vers le Liban. Février 2013, Georges ABDALLAH est toujours maintenu en prison car le Ministre Valls ne signe pas son arrêté d'expulsion.

Les magistrats du Parquet sous la responsabilité du Garde des Sceaux Taubira, multiplient les procédures dilatoires et retiennent Georges Abdallah en prison.
L'Etat français le maintient en prison sous prétexte
qu’il persiste à revendiquer le droit à la résistance contre l'occupation. En fait, sa libération déplairait aux impérialistes : USA et Israël.

Nous dénonçons les appels successifs du parquet contre la libération de Georges ABDALLAH. Nous demandons à ce même parquet :

Pourquoi n’y a-t-il pas eu un seul appel quand on a su que son avocat Me. Mazurier, s’est avéré agent de la DGSE, et chassé du barreau de Paris ?

Cette justice est-elle la même qui a libéré Papon, Bousquet et qui n’a jamais poursuivi le général Aussarès ?

Cette justice qui se prétend indépendante devant les pays du tiers monde montre clairement aujourd’hui qu’elle est directement soumise aux ordres des Politiques. Eux- mêmes ne sont-ils pas les suiveurs de la politique américaine ?

L’Etat français met en avant son refus que les libanais accueillent Georges en héros de la Résistance. Pour la France, c’est un « terroriste ». Nous rappelons que lors de l’invasion israélienne en 2006 au Liban, plus de 1500 civils libanais ont péri. Seule, la résistance héroïque libanaise a réussi à contrer leurs machines de guerre et à les obliger à se retirer.

Rappelez-vous le cas Cassez, une détenue de droit commun, accueillie en fanfare à son arrivée en France et reçue à l’Elysée. Georges, un résistant, injustement laissé en prison, devrait arriver en catimini pour faire plaisir à nos Politiques qui, eux, veulent faire plaisir à ...?

Tous les Libanais comprennent que Georges est séquestré contre toute légitimité : Ses partisans multiplient les activités de soutien empêchant notamment l’accès à l’ambassade française à Beyrouth pendant plusieurs jours, le gouvernement libanais a chargé un comité ministériel de discuter avec les autorités françaises du dossier de sa libération et le Président de la République libanaise a convoqué l’ambassadeur français.

Le Liban est convaincu que la « séparation des pouvoirs » n’est qu’une coquille vide.

L’image de la France au Liban est irrémédiablement ternie par cette injustice flagrante !

Appel pour deux rassemblements devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux Mercredi 27 février à 12h puis à 18h30

Signataires : ISM-France, UJFP, Jacques Gaillot, Fondation FRANTZ FANON, Palestine 33, Génération Palestine 33, collectif Palestine libre (Toulouse), coup pour coup 31, Jeunes Communistes 33, Gauche Anticapitaliste 33, AFPS Pau, Solidaires Ariège, Couserans-Palestine, LDH Talence, UD CGT 33, comité palestine 81, solidaires 33 , NPA 33, LDH Gironde, comité libérons Georges 33, DNSI, EELV 33, PG 33, PCOF 33.

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