jeudi 10 mai 2012

[Bordeaux] : 17 mai: Marche de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim

Solidarité avec les prisonniers en grève de la faim
Marche de la place de la victoire jusqu'à la mairie de Bordeaux

Jeudi 17 mai - 14h à la Victoire


 

Plus de 3000 prisonniers détenus dans les prisons Israéliennes ont déclenché une grève de la faim illimitée, depuis le 17 avril pour réclamer :

  • La fin de l’isolement (certains prisonniers sont placés dans les cellules de l’isolement depuis plus de 10 ans).
  • L’autorisation des visites familiales aux prisonniers de Gaza (les visites ont été stoppées par mesure de vengeance après la capture du soldat Shalit).
  • La fin des mesures répressives, continuellement durcies, envers les prisonniers (les fouilles humiliantes, l’interdiction d’étudier et de s’informer…)
  • La fin de la détention administrative (arrestation arbitraire et détention illimitée et renouvelée de six mois en six mois au gré des services sécuritaires sans aucune signification des charges).

 

Le contexte :

Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont connu les prisons israéliennes. Il n’est guère de famille qui n’ait été touchée, à un moment ou à un autre.

4700 prisonniers sont détenus aujourd’hui en Israël, parmi eux:

  • 185 enfants ou jeunes de moins de dix-huit ans
  • 11 femmes,
  • 27 députés,
  • 2 anciens Ministres,
  • 41 universitaires
  • plus d’une centaine de personnes atteintes de maladies et de handicaps.
  • 320 prisonniers sont soumis à la détention administrative

 

Ils sont détenus dans environ 21 prisons, 5 centres de détention, 4 centres d’interrogatoire, et au moins une installation secrète, le centre de détention 1391, tous lieux situés à l’intérieur d’Israël, en violation de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève qui interdit les transferts forcés en dehors du territoire occupé.

 

Cette dramatique situation a assez duré. Il est du devoir de toute personne éprise de justice et de liberté d’agir pour mettre fin à la détention politique et pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.

 

Nous constatons que loin de chercher une solution juste et pacifique avec les Palestiniens, Israël, à travers ses gouvernements successifs depuis la Nakba il y a 64 ans, s'engage toujours plus avant dans la violence de l'occupation, de la colonisation, la violation des droits humains et du droit international. Cette situation a atteint un point culminant en 2009 avec l'offensive criminelle sur Gaza dont le siège se poursuit. Le gouvernement israélien ne programme, pour seul horizon, que le transfert des Palestiniens, la poursuite de la colonisation et un régime d’Apartheid.

C'est à ce titre que nous participons à la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Ces mesures de sanction non-violentes doivent être maintenues jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination.

 

Marche à l'initiative d'étudiants de l'université de Bordeaux

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