mercredi 31 octobre 2012

appel à manif intersyndicale le 31 octobre 2012 contre le manque de places d'hébergement d'urgence à Bordeaux

appel manif 31 10.pdf Download this file

vous trouverez ci joint un tract appelant à manifester devant la DDCS
(Direction Départementale de la Cohésion Sociale) contre la manque de
places d'hébergement d’urgence et l'absence de réponses de l'état
c'est pour mercredi 31 octobre 2012 à 12 h30.

si d'autre partis associations syndicats veulent se joindre à nous
qu'ils n'hésitent pas à nous contacter(06 28 33 36 22)

JB pour sud santé sociaux

LA RUE N’EST PAS FAITE POUR ÊTRE HABITÉE
PLUSIEURS CENTAINES DE PERSONNES A LA RUE.
88 PLACES SUPPRIMÉES AU FOYER LEYDET !

Le mercredi 31 octobre, à 12h30, manifestons devant la Direction
Départementale de la Cohésion Sociale, Espace Rodesse, 103 rue Belleville.
Chaque nuit, plusieurs centaines de personnes, isolé(e)s, couples,
familles avec enfants, sont contraintes de passer la nuit dans la rue,
faute de places d’hébergement.
Il y a quelques jours, le 115 était dans l’impossibilité de proposer une
solution d’hébergement à plus de 150 personnes. Sans compter celles et
ceux qui ont abandonné l’idée d’appeler le 115, épuisés d’être
confrontés au manque de places d’accueil d’urgence.
En Gironde, ce sont donc plusieurs centaines de personnes sans
domicile, en demande d’hébergement, qui sont laissées à la rue. Elles
s’y épuisent, s’y désocialisent, et y meurent parfois.
Face à ce terrible constat, la réponse de l’appareil politique est
affligeante. Loin de toute considération humaniste, elle est uniquement
financière. 88 places supprimées au Centre d’Accueil d’Urgence Leydet
sur les 152 existantes. La fermeture du foyer Noutary, géré par nos
collègues du Samu social, qui accueillait une dizaine de personnes. Et
donc autant de personnes sans domicile remises à la rue.
Contrat de retour à l’équilibre financier, financements insuffisants,
voilà les réponses qui nous sont apportées.
Rappelons aussi la loi Molle du 27 mars 2009, qui précise dans son
article 73 que « Toute personne accueillie dans une structure
d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement
personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce
qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée
vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un
logement, adaptés à sa situation ».
L’appareil politique bafoue et piétine cette loi, et agit dans la plus
grande illégalité en remettant des personnes à la rue.
Le 31 octobre, à la veille du dispositif hivernal, la DDCS va tenter un
énième écran de fumée, en annonçant l’ouverture de places d’urgence dans
le cadre du dispositif hivernal. Et ainsi essayer de convaincre
l’opinion publique que les personnes sans domicile ne sont pas oubliées.
Ne les laissons pas faire de la com’ sur le dos des personnes sans
domicile, quand le thermomètre commence à chuter.
Ces places d’accueil d’urgence seront les bienvenues, mais ne répondent
pas à la demande des personnes sans domicile et des professionnels de
l’urgence sociale : la création de places pérennes, avec les moyens
techniques et humains associés, afin de proposer une prise en charge
adaptée aux problématiques des personnes accueillies.
Professionnels de l’urgence sociale, sympathisants, militants, citoyens,
chaque personne se sentant concernée et révoltée par la politique
inhumaine et illégale apportée à la situation des personnes sans
domicile fixe, sera la bienvenue.
Portons la voix et la colère des personnes sans domicile que nous
rencontrons chaque jour.
Ce rassemblement ne doit pas être muet : banderoles, pancartes, cornes
de brume, sifflets…Amenez tout moyen d’être vus, entendus, pour dénoncer
haut et fort cette situation.

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