jeudi 29 mars 2012

[Ales] : Hospitalisation sous contrainte d'un militant non violent



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Ligue des droits de l'Homme - Languedoc Roussillon

Espace André Chamson
2
place Henri Barbusse
30100
ALES

Hospitalisation sous contrainte d'un militant non violent

            Lundi 26 mars 2012, un militant défenseur de lenvironnement sest rendu à la mairie de son village vers 18 h, ayant appris que le maire de sa commune, Loupian, avait demandé le déclassement de lunique zone terrestre Natura 2000 du village. Il a alors entamé une action non violente dans les locaux de lhôtel de ville en s'enchaînant à la grille d’un puits.

            Elus, gendarmes et pompiers se rendent sur place et décident, bien que l'action se déroule dans le calme, de l'hospitalisation d'office du militant par arrêté municipal !

            48 heures plus tard, personne n'a pu communiquer avec ce militant. La municipalité refuse de donner toute information. La gendarmerie indique que l'action troublait l'ordre public et que le militant présentait un danger... pour lui-même !

            Depuis la promulgation de la nouvelle loi du 5 juillet 2011, sur les hospitalisations psychiatrique sans consentement, des situations analogues sont malheureusement de plus en plus fréquentes envers les militants ou les syndicalistes. En effet, tous les « troubles à lordre public » peuvent être dorénavant psychiatrisés, solution de facilité qui entraîne une privation de liberté pendant au moins 48h.

            Cest une atteinte considérable portée aux libertés et aux droits sociaux. De nombreuses organisations signataires de lappel commun contre les soins sécuritaires dénoncent avec force cette loi liberticide, entre autres : la Ligue des Droits de lHomme, lUnion Syndicale de la Psychiatrie, SUD santé sociaux, le parti de gauche ou le parti communiste..

            La section de la Ligue des Droits de lHomme « Loupian et les communes du Nord du bassin de Thau » et la LDH Languedoc Roussillon condamnent cet internement.

De telles pratiques sinscrivent dans les dérives autoritaires actuelles et ne sont pas compatibles avec un Etat de Droit.

            Nous exigeons que cette privation de liberté cesse le plus tôt possible.

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